Esteban Ocon a superbement roulé vers sa première victoire en Grand Prix. Pendant 70 tours, Sebastian Vettel soufflait dans son cou, mais le Français a conduit sans faute jusqu’à l’arrivée. Là, il a également dû remercier son coéquipier Fernando Alonso.
Si la légende de la course espagnole ne s’était pas aussi bien défendue contre Lewis Hamilton, la victoire lui aurait peut-être échappé dans les phases finales. Alonso a vraiment ouvert sa boîte à trucs pour tenter de garder le champion du monde derrière.
Cela lui a valu les critiques de Hamilton à la radio. Selon le Britannique, la conduite d’Alonso était dangereuse. Après, Alonso ne peut qu’en rire. « Il se plaint toujours » dit-il devant la caméra à Ziggo Sport. « Je n’ai rien entendu de la FIA, donc tout allait bien je pense. »
Ocon a un « handicap » supplémentaire
Hamilton est arrivé à quelques secondes d’Ocon malgré ce dur combat avec son ancien rival. On peut donc dire sans se tromper qu’Alonso a sauvé la mise pour Alpine. Mais cela n’enlève rien au fait qu’Ocon a également fait une sacrée course. Surtout quand on considère que la vie d’un pilote de F1 est plus difficile que pour la plupart des autres pilotes.
« Vous pouvez le comparer à Mark Webber, qui était mon coéquipier chez Red Bull », explique l’ancien pilote de F1 Robert Doornbos. « Quand il a enlevé sa chemise, vous avez aussi pensé, allez chercher un hamburger chez McDonalds ou quelque chose comme ça. Il [Ocon] mesure près de 1 mètre 90 et pèse moins de 70 kilos. L’accent est tellement mis sur le poids, car le poids n’est qu’une perte de temps en Formule 1. »