Le groupe Renault pourrait développer en interne la plate-forme des nouvelles sportives Alpine, sans faire appel au partenariat avec Lotus, sous le contrôle de Geely. L’indiscrétion vient des cercles proches du Losanga, l’entreprise française étant persuadée qu’elle n’a pas besoin du soutien d’une autre entreprise pour créer une architecture et qu’elle a les ressources nécessaires chez elle pour donner vie aux voitures électriques performantes du avenir.
Le développement d’Alpine
Alpine joue un rôle très important dans les projets du groupe, comme l’a également confirmé Luca de Meo lui-même, PDG de Renault et comme l’ont également démontré les stratégies mises en œuvre par le manager italien, à commencer par l’impulsion donnée en Formule 1. Pas seulement le sport automobile alors pour la marque dieppoise, avec la gamme qui en plus de l’historique A110 est destinée à s’étoffer avec la compacte A290 dérivée du prototype Renault 5 et enfin aussi avec une série de SUV qui permettront à la marque d’entrer sur l’un des segments les plus rentables.
Renault et Geely toujours ensemble
Dans les plans annoncés en 2021, il y avait aussi la volonté de donner vie à une voiture de sport entièrement électrique en collaboration avec Lotus. Une décision qui pourrait apparemment être annulée mais qui n’affectera pas la relation entre Renault et Geely qui sera liée par la collaboration dans le domaine des moteurs thermiques et hybrides avec la nouvelle division annoncée par Lozenge.
Alpine en Bourse
Selon les rapports d’Automotive News Europe, la décision concernant le partenariat entre Alpine et Lotus n’a pas encore été prise, l’annonce devant être faite ultérieurement. Pendant ce temps, Renault et Lotus ont refusé de commenter les rumeurs divulguées ces jours-ci. En attendant, le Losanga continue d’œuvrer pour l’expansion du réseau de vente Alpine qui débarquera aux États-Unis, un marché considéré comme fondamental pour la marque dieppoise, comme l’a d’ailleurs confirmé le PDG Laurent Rossi. De plus, il n’est pas dit qu’à l’avenir Alpine procédera également à la mise en place d’une cotation en bourse, à l’instar de ce qui a été réalisé par Volkswagen avec Porsche et précédemment par FCA avec Ferrari. Renault cherche en interne des investisseurs potentiels mais l’opération sera finalisée à moyen-long terme.