Depuis 1978, leArabie Saoudite regardé avec intérêt Formule 1, attirés par la globalité de l’événement et par le possible retour économique des sponsorings à la catégorie. Ensuite, c’est Williams qui a obtenu le logo Fly Saudia, qui a été fièrement affiché sur les voitures britanniques qui ont remporté les championnats des constructeurs de 1980 et 1981 et le championnat des pilotes de 1980 avec Alan Jones. Plus récemment, la participation du fonds national au capital social de McLaren et d’Aston Martin doit être enregistrée, l’entrée du circuit de Jeddah à partir de 2021 et enfin la présence d’Aramco – la société nationale des hydrocarbures – comme sponsor de la Formule 1. Ainsi, l’intérêt des Arabes à racheter l’intégralité de l’activité F1 ne semblait pas si incroyable, qui aurait pourtant trouvé un mur auprès de Liberty Media, enthousiasmé par la popularité actuelle de la catégorie.
Mais les Saoudiens ont de grands projets, comme l’a confirmé le prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, Le président saoudien du sport automobile à GulfNews : «Pour nous, la Formule 1 est un événement international très important. Nous avons créé de nombreux emplois et de nombreuses personnes travaillent aujourd’hui sur le projet F1, avec la création de la Saudi Motorsport Company pour gérer et organiser des événements tels que le GP. Dans la lignée de notre politique Vision 2030, nous souhaitons offrir à nos compatriotes de nouvelles perspectives de carrière. L’intention est de former de futurs ingénieurs, chefs d’équipe, chefs d’équipe. J’ai personnellement travaillé en étroite collaboration avec la Formule 1 pendant longtemps et je suis fier de voir nos progrès au cours des 40 dernières années. Cet héritage nous a amené à accueillir un GP et un jour il pourrait s’étendre jusqu’à ce que nous ayons notre propre équipe saoudienne de F1“.
Al Faisal dans son interview a fait preuve de détermination : « Nous voulons développer la technologie dans les écoles et nous assurer qu’elles disposent des matériaux et des pièces nécessaires pour construire les monoplaces ici, chez nous. Il peut également y avoir un investissement dans les carburants synthétiques, les biocarburants ou l’hydrogène. Nous voulons aussi un champion saoudien, un pilote capable de gagner des courses internationales. Bref, nous avons de grands projets et nous espérons que dans 10 ou 20 ans, il y aura de plus en plus d’entreprises arabes et saoudiennes impliquées dans la F1», a conclu le prince.