L’effondrement du pont Morandi à Gênes a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase contre la famille Benetton, qui après des mois et des mois de négociations est parvenue à un accord pour sortir du capital d’Autostrade per l’Italia. Mais attention, car le dernier mot n’est pas dit: le gouvernement, une fois la manœuvre lancée, s’apprête en effet à ouvrir le dossier de nomination, qui concerne certains des postes les plus importants parmi les directions des ministères mais aussi certaines entreprises stratégiques, dont Aspi. Et selon les dernières rumeurs, l’hypothèse d’un le retour des Benetton dans la compagnie des autoroutes.
C’est La Stampa en kiosque ce matin pour lâcher la bombe : ce serait un retour fracassant, que le journal qualifie certes d’extrêmement difficile compte tenu du contexte post-effondrement du viaduc de Ligurie, mais qui attire les supporters pour une raison bien simple, à savoir que les Benetton, peut-être avec une augmentation de capital, fourniraient des liquides utiles aux le versement de dividendes et le financement de travaux neufs. Un scénario qui pourrait bientôt atteindre les bancs du gouvernement : au moment de l’hypothèse d’un retour des Benetton, seuls les entourages des ministres Giorgetti et Crosetto l’auraient vu, mais bientôt tentative de négociation avec le ministère des Transports. En tout cas, pour l’instant, il est difficile de faire des pronostics sur l’avenir d’Aspi et des Benetton : penser que leurs chemins puissent se croiser à nouveau reste compliqué.
« Au lieu de cela, le Premier ministre aurait eu l’occasion de discuter d’une éventuelle nomination de Guido Bertolaso à la tête d’Aiscatla Confindustria des sociétés concessionnaires – lit-on dans La Stampa en kiosque aujourd’hui – L’ancien numéro un de la Protection civile a une relation solide avec Meloni et pourrait équilibrer le poids du premier ministre et des concessionnaires par rapport à la domination actuelle de la Ligue du Nord en termes d’infrastructures. Avec Bertolaso à Aiscat, Palazzo Chigi aurait également un œil sur l’affaire Autostrade. Mais pour gérer directement le jeu, Meloni aurait aussi besoin d’un refuge dans les ganglions administratifs du Trésor. En ce sens, beaucoup savent que la nouvelle majorité aimerait agir sur l’actuel directeur général, Alessandro Rivera, jugé trop proche des fondations du Nord ».