L’homme Sprint
Septième course Sprint de la saison en 2023 et sixième top 3 pour Pecco Bagnaia, qui s’affirme samedi comme un spécialiste de la course courte. Cette fois, cependant, la Ducati #1 n’a pas été en mesure d’obtenir le score maximum, terminant deuxième sous le drapeau à damier, à quelques secondes du vainqueur, Jorge Martin. Le pilote du team Pramac est désormais remonté à la deuxième place du championnat, toujours à 21 points du champion du monde en titre.
Martin imprenable
Sur le circuit allemand du Sachsenring, où l’on tourne presque exclusivement à gauche, Martin s’est pourtant montré nettement supérieur à toute la concurrence, y compris Bagnaia, parvenant à mener la course sans soucis apparents après avoir pris la première place. Pour cette raison, le centaure de Chivasso, interviewé par Sky Sport MotoGP en fin de course, s’est montré satisfait d’avoir limité la casse tout en empochant neuf gros points.
L’analyse de Bagnaia
« J’ai poussé du début à la fin pour tenter de rattraper Jorge – commente Bagnaia, niant qu’il ait « abandonné » en fin de course – mais aujourd’hui il en a eu plus, notamment dans le secteur 2, où j’ai galéré tout le week-end. Il m’avait déjà donné trois dixièmes en qualifications, donc demain je devrai me concentrer là-dessus pour m’améliorer, mais sinon je suis content. C’était une bonne course, agréable à regarder surtout dans la première bataille, qui était intense et amusante. Je confirme que Jorge a un meilleur rythme qu’au Mugello : aujourd’hui il m’a donné 2,4 secondes au Sprint et il était très rapide ».
« Il travaillait beaucoup avec le médium par rapport au tendre et il allait très vite – a poursuivi Bagnaia, parlant à nouveau de l’Espagnol de l’équipe Pramac – donc je savais qu’il serait très rapide et il est en meilleure forme ici qu’au Mugello. À mon avis, Jorge interprète mieux le deuxième secteur. J’ai renoncé au carénage car il ne m’aidait pas avec les gaz dans les longs virages et surtout il arrive à bien « tirer », alors que je recherche toujours du grip. La différence est là, car au freinage en bout de ligne droite ou dans le grand virage, j’ai pu bien faire, mais je perds dans les longs virages où il faut plus d’appui derrière ».