François Bagnaia il arrive au Grand Prix de France en leader du championnat du monde, après sa victoire lors de la dernière manche à Jerez de la Frontera qui l’a propulsé en tête du classement avec 22 points d’avance sur son plus proche poursuivant, son ami-rival Marco Bezzecchi . Le pilote italien traduit en résultats la supériorité affichée lors de ces premières manches, à tel point qu’il mène le groupe avec une marge malgré deux « zéros » marqués lors des courses dominicales en Argentine et à Austin.
La cinquième course du championnat du monde 2023 aura lieu au Mans, une piste qui en MotoGP n’évoque pas de grands souvenirs pour Bagnaia, qui peut marquer une pole l’an dernier et une quatrième place il y a deux ans, à 16″ du vainqueur Jack Miller. Donc pour ‘Pecco’ ce sera la chance de viser le premier podium du Circuit Bugatti dans la catégorie reine, la piste où il s’était imposé en Moto2 en 2018. Pour l’occasion, Bagnaia aura à ses côtés un nouveau coéquipier, Danilo Petrucci, qui remplacera Enea Bastianini, blessé, et qui reviendra au paddock après la course disputée en Thaïlande avec Suzuki en 2022 et terminée à la 20e place.
Les mots de Bagnaia lors de la conférence de presse
« Des attentes pour Le Mans ? Il faudrait voir les conditions, il pourrait pleuvoir. Aujourd’hui encore, on parlait de pluie, mais pas une goutte n’est tombée. Ici les conditions sont toujours difficiles et il est difficile de les comprendre. Le potentiel de la moto est important et nous pourrons nous battre pour les postes importants, mais il faudra prendre les bonnes décisions.
Le KTM? A Portimao j’ai suivi Jack, en Argentine j’ai vu Brad : j’étais prêt à les voir devant dans les Sprints, mais je ne pensais pas qu’ils pourraient se répéter dans la longue course, ils ont fait un travail incroyable. Brad et Jack ont fait un travail fantastique et nous pouvons également nous attendre à les voir se battre dans ce GP.
Rossi a plaisanté dans le garage de Jerez en disant qu’avoir des difficultés me permet de rester concentré ? Je préfère partir comme à Austin, Je ne pense pas être du genre à être distrait pendant la course. Nous nous amusons beaucoup avec Vale et nous parlons souvent à la maison aussi, mais je ne pense pas que mes erreurs soient causées par des distractions. En tout cas, on apprend de chaque erreur, j’étais content de le revoir dans la surface.
Rencontre avec le comité des délégués syndicaux ? J’espère vraiment avoir la chance de comprendre leur point de vue et de partager le nôtre. Je ne comprends pas leur point de vue.
Hué Verstappen en F1 ? Honnêtement pour l’instant je n’ai jamais eu ce genre de problème. Mais quand vous commencez à gagner, comme peut-être lui, vous commencez à avoir plus de problèmes. Il peut y avoir moitié public pour et moitié contre. On peut penser à Valence 2015 et aujourd’hui c’est plus ou moins la même chose. Je pense que c’est normal quand tu gagnes et ça l’a toujours été. Dans un monde parfait, ce serait bien de ne pas avoir de fans de football dans notre monde. »