Émotion inoubliable
« C’est peut-être la plus belle émotion que j’ai vécue jusqu’à présent, en voyant un tel public ». Sur ces mots, lâchés après la tribune aux micros de Sky Sport Moto GP, Pecco Bagnaia a commenté la victoire, conquise sur sa Ducati Desmosedici GP23 #1, du Grand Prix d’Italie. Le champion de Chivasso avait déjà gagné au Mugello l’année dernière, mais cette fois c’était lecadre d’audience impressionnant qui ont accompagné l’événement, encourageant sans relâche les coureurs italiens.
Week-end parfait
La victoire de Bagnaia était dominante et il a répété le succès obtenu lors du Sprint d’hier : un succès « à la » Valentino Rossi, complété par un dernier sketch d’après-course qui a rendu les fans fous. « Le public m’a impressionné avant même le départ avec les chants et les hymnes. Ensuite, c’était aussi formidable de voir toutes les célébrations et l’invasion. Avec tout ce monde, c’était fantastique, mais même avant le début, voir tout plein, avec des bombes fumigènes et des drapeaux, c’était vraiment magique. Le sketch ? Mon fan club est incroyable, il m’a fait rire quand je me suis arrêté, j’ai vu le grill préparer un steak pour des hot-dogs“.
Stratégie gagnante
Poursuivant son analyse, Bagnaia se concentre alors sur la des choix techniques qui lui ont permis de ramener à la maison l’intégralité du butinà commencer par le choix des pneumatiques : « J’ai décidé d’aller avec le milieu derrière pour être plus calme vers la fin – a souligné le champion du monde – car c’est un pneu qui m’a le plus plu sur le plan structurel tout au long du week-end. Au début je savais que beaucoup de coureurs étaient avec le soft et honnêtement je me suis dit de beaucoup pousser au début pour avoir le moins de voisins possible“.
Statistiques importantes
« Martin a été très doué pour arriver sur le soft jusqu’au bout – a ajouté Bagnaia – car déjà hier au Sprint lors des derniers tours j’étais un peu en difficulté. Aujourd’hui pourtant, avec la moyenne j’ai été assez serein vers la fin pour mieux gérer l’écart. Mais c’était difficile au début. 46 podiums en carrière ? Beau chiffre, c’est beaucoup. Evidemment il y a un chemin à prendre et on y arrive pas à pas, mais il faut commencer quelque part et donc je commence à faire attention aux statistiques“.