La Ducati a vécu une véritable saison MotoGP de rêve en 2022, avec le succès final de François Bagnaia qui ont suivi ceux conquis bien en avance chez les constructeurs et dans les équipes. Suite Énée Bastianini sur la moto client confiée à la structure Gresini, il a réussi à atteindre la troisième place du championnat du monde, la battant de justesse dans la dernière course devant Aprilia et Aleix Espargarò, longtemps restés en lice pour le championnat. Domenicali, Dall’Igna, Ciabatti et Tardozzi ont donc décidé de réunir les deux pilotes italiens dans la même équipe, préférant Bastianini à Martin et laissant Jack Miller passer chez KTM, très aimé dans l’équipe mais plutôt discontinu.
Bagnaia et Bastianini se sont affrontés à plusieurs reprises en 2022, et beaucoup se demandent si la rivalité entre les deux va s’intensifier, qui est restée sur des voies d’équité absolue dans chaque combat sur la piste. Ducati est confiant dans la gestion des centaures italiens de la meilleure façon possible, mais est conscient qu’il pourrait également y avoir différentes demandes sur la route du développement : « Deux Ducati différentes ? Difficile à dire depuis mon guide et celui de Bagnaia sont certainement différents de certains points de vue et très similaires pour d’autresdonc il va falloir avant tout comprendre si on a besoin des mêmes choses »Bastianini a expliqué honnêtement dans une récente interview avec QC.
Le pilote de Rimini de 24 ans tourna alors son regard vers les nombreux rivaux décidés à arracher le sceptre de champion aux Ducatisti : «Ce sera une très belle et savoureuse saison. Le niveau du MotoGP est très équilibré, nous sommes nombreux à quelques millièmes et cela va rendre la bataille intéressante et j’en suis sûr beaucoup de spectacle. J’imagine qu’il y aura un Marquez très compétitif et désireux de gagner à nouveau. Et puis il y a Trimestriel qui visera à revenir en tant que protagoniste. Le français est très doué. Sans oublier Bagnaïa qui voudra confirmer le titre. Mais j’ai aussi mis Martin e Alex Espargaró« Bastianini a conclu.