Le président de la FIA est décrit comme frustré de ne pas pouvoir déjouer un accord par lequel la Fédération accordait à la FOM les droits commerciaux de la F1 pendant 100 ans à compter de 2010.
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Par une lettre le Président de la FIA Mohamed Ben Sulayem reculé et niveau d ‘«ingérence» de sa part en F1. L’Emirati a déclaré qu’il déléguait entièrement son rôle en 2022 à Nick Tombazis, ancien directeur technique de la FIA désormais en charge des monoplaces (Tim Goss prenant la succession de l’ex-Ferrari grec en tant que directeur technique de la Fédération). Cette démarche de Ben Sulayem est la réponse à une autre lettre, cette dernière adressée au Président par toutes les équipes au départ en F1, pour le moins irritées suite à l’envahissement du terrain par le numéro un de la FIA sur le valeur économique des droits commerciaux du Cirque.
L’entrée dans le tacle ventilée par la valeur des droits commerciaux F1 c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà plein entre une Direction de Course post-Masi qui en 2022 laissait au moins à désirer, ainsi que le règlement financier relatif au plafond budgétaire enfreint par Red Bull, sans oublier le ‘pardon’ à Hamilton pour avoir déserté le Gala FIA 2021 et le bâillon absurde proposé aux pilotes en 2023 au sujet de sujets d’intérêt social à aborder les week-ends de course sous réserve d’obtention d’un permis.
Selon l’édition d’aujourd’hui de Le Corriere dello Sport cette « reddition » de Mohammed Ben Sulayem est également due à frustration ne pas pouvoir dénouer un accord datant de 2010 par lequel la FIA transférait à FOM (Formula One Management contrôlé par Formula One Group, détenu par Liberty) les droits commerciaux de la F1 pour 100 ans jusqu’en 2110. Après que les tentatives de saper ce pacte aient été renvoyées à l’expéditeur avec pertes par les protagonistes qui profitent pleinement des revenus générés par la F1 (revenus qui subventionnent également substantiellement la Fédération) Ben Sulayem a décidé de se retirer de la première ligne.
S’agira-t-il simplement d’un repli stratégique pour réorganiser les « troupes » dans cette bataille de moins en moins silencieuse avec la FOM, les prochains mois le diront, alors que le président de la FIA a préféré sortir des projecteurs qui – combinaison – ces dernières semaines ont également « éclairé » certaines de ses déclarations datant d’il y a 20 ans.