La création deAcadémie VR46 a donné un grand coup de pouce au motocyclisme italien, il suffit de voir combien de ces gars sont des protagonistes du MotoGP aujourd’hui : du champion du monde 2022 Francesco Bagnaia au vice-champion 2020 Franco Morbidelli, en passant par le double vainqueur du GP Marco Bezzecchi et Luca Marini. Bref, il y a eu une sorte de passation de pouvoir entre Valentino Rossi – qui a pris sa retraite fin 2021 – et les gars avec qui il s’est entraîné au Ranch et dont il a supervisé la carrière à travers son management.
Dans ce premier aperçu du championnat, il s’est particulièrement distingué Marco Bezzecchi, un centaure VR46, capable de triompher en Argentine et en France et de remporter le Sprint néerlandais, malgré la conduite d’une Ducati Desmosedici GP22 de la saison dernière. Ce n’est pas un mystère que Borgo Panigale pousse à signer le pilote de Rimini, peut-être en l’équipant d’une moto officielle en 2024, pour décider s’il est toujours en VR46 ou – moins probable – en Prima Pramac Racing.
Bezzecchi parle de son avenir
Interrogé par les Espagnols de Solomoto.esa expliqué : « Mon rêve, comme celui de tout pilote MotoGP, est de faire partie d’une équipe avec une moto d’usine. Alors si je reçois une offre pour piloter une Ducati d’usine, j’aimerais l’accepter. À l’Académie, nous travaillons dur pour que cela se produise, pour grandir et obtenir des propositions comme celle-ci. Moi en Yamaha ? Je ne sais pas, ce n’est pas quelque chose auquel je pense en ce moment. Demander à Uccio“.
Bezzecchi et la rivalité entre Rossi et Marquez
Ayant grandi dans l’ombre de Valentino Rossi, le journaliste espagnol a voulu sonder Bezzecchi sur la rivalité entre le Docteur et Marc Marquez. Le ‘Bez’ est sorti avec une touche de classe : « Vous pouvez admirer Rossi sans avoir à haïr Marquez. Rossi a toujours été mon idole absolue pour moi et j’ai grandi en regardant ses courses et quand j’étais enfant, il gagnait déjà. J’ai beaucoup de chance d’avoir pu le rencontrer, mais aussi de l’avoir comme patron. Je me sens heureux parce que c’est un vêtement très spécial. Au Mugello, il m’a beaucoup aidé, il m’a donné une série de conseils basés sur ce qu’il m’a vu faire sur la piste et m’a montré ce qu’il fallait améliorer ».