Les controverses de Jerez
Il Panneau des stewards il a été assez actif pendant le week-end du Grand Prix d’Espagne à Jerez, imposant un penalty à Franco Morbidelli, deux à Fabio Quartararo et un à Francesco Bagnaia. Toutes ces sanctions ont trouvé des pilotes et des fans en désaccord, et il ne pouvait en être autrement lorsque les incohérences émergent de manière aussi flagrante. L’incident du Sprint a vu Morbidelli sanctionné pour conduite irresponsable et parce qu’il a été jugé « ambitieux » dans sa tentative de dépasser Alex Marquez.
Quartararo peut récriminer tant sur le fond du penalty que dans sa forme, étant donné qu’il a été sanctionné entre les deux reprises, sans possibilité – pourtant donnée à son coéquipier – de présenter un recours. Alors que Bagnaia était plutôt perplexe d’avoir été contraint d’abandonner une position lors du GP du dimanche, en raison d’une entrée brutale – comme des centaines l’ont vu au fil des ans – contre Miller.
Devant le mécontentement généralisé des pilotes, ces derniers demandent et obtiennent pour le prochain grand prix, prévu au Mans le 14 mai, une rencontre avec les Commissaires Sportifs lors de l’habituelle Commission de Sécurité du vendredi. Les protagonistes du MotoGP tenteront de demander aux commissaires cohérence et clarté sur les directives qui inspirent les pénalités, qui semblent changer de semaine en semaine de manière assez aléatoire et bâclée.
Les aveux de Brad Binder
Protagoniste d’une belle course dominicale, pratiquement toute de travers, Brad Binder il a été dépassé par Francesco Bagnaia à quelques tours de la fin, pour rester dans son sillage jusqu’à la ligne d’arrivée sans essayer de contre-attaquer. Le Sud-Africain de KTM a expliqué qu’il était conditionné par le comportement des commissaires : «Si vous dépassez quelqu’un dans le dernier virage et que ça se passe mal, vous ne serez pas rétrogradé d’une seule position. La vérité est que j’y ai pensé plus que vous ne le faites normalement dans une course. La réalité est que nous sommes pénalisés lorsque nous commettons des erreurs et que nous frappons nos adversaires. Cela enlève du plaisir, mais cela rend également tout plus sûr. J’avais l’impression d’être assez proche de Pecco, mais ce n’était peut-être pas le cas. Ça aurait pu bien se passer, mais il y avait aussi une grande possibilité de contact et la place que j’aurais gagnée m’aurait alors été enlevée ».