Biocarburant, route barrée
Aucune chance pour les biocarburants, ont laissé entendre hier certains hauts responsables européens. Mais cela ne signifie pas que le gouvernement italien semble déterminé à abandonner la question : l’ouverture de l’UE aux e-carburants, à la demande de l’Allemagne, pousse Meloni et ses ministres à insister également sur biocarburant, selon notre majorité de gouvernement vert comme les carburants synthétiques mentionnés ci-dessus. Une position que le ministre de l’Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, présentera à ses homologues européens également à l’occasion du vote d’aujourd’hui au Conseil.
Le gouvernement ne lâche rien
« Pour le moment, nous pouvons dire que le moteur endothermique a été acheté, c’était l’un des éléments sur la table automobile. On verra sur les biocarburants« les propos de Pichetto Fratin recueillis par la Repubblica avant son départ pour la Belgique.
Son ministère fait savoir qu’en ce qui concerne le vote de l’Italie sur la question, toutes les hypothèses sont sur le terrain, tandis que celui des entreprises et du Made in Italy, par la bouche de son représentant Adolfo Ursosouligner comment « Beaucoup ont regardé du doigt, c’est-à-dire le carburant, nous voyons la lune, c’est-à-dire le moteur endothermique qui doit et peut survivre ».
Si vous économisez jusqu’en 2024
Bref, le gouvernement italien essaie de ne pas lâcher prise, surtout en vue de 2024, quand il y aura des élections pour le renouvellement du parlement et de la commission dans l’UE. Et force est de constater qu’en fonction de la présidence des deux organes institutionnels, la ligne bruxelloise sur l’avenir de l’industrie automobile pourrait radicalement changer, et la position italienne pourrait alors prendre un nouveau souffle.