Le gouvernement italien n’a jamais abandonné sa position de soutien fort aux biocarburants. Et elle n’aura pas l’intention de le faire maintenant qu’une ouverture officielle est arrivée de l’Union européenne : c’était le commissaire européen à l’énergie, Kadri Samsonpour annoncer l’ouverture d’une négociation centrée sur les biocarburants, brusque revirement de la politique européenne qui, il y a quelques jours seulement, avait fermé la porte à cette solution sans possibilité de recours.
L’ouverture de la Commission européenne
« Les biocarburants sont un sujet qui est traité. Nous soutenons les initiatives dans ce sens, il est de ma responsabilité de soutenir les producteurs, le soutien est là et il est fort – ses propos prononcés au micro de RaiNews 24 et rapportés par Ansa – L’accord sur les véhicules est négocié depuis longtemps et Il a été atteint. La Commission va maintenant aider les États membres à mettre en œuvre les mesures. Je pense personnellement que les véhicules électriques seront bientôt très compétitifs. Cependant, la législation était nécessaire pour que tout le monde aille dans la même direction. Parce qu’un marché unique et solidaire est en faveur des consommateurs ».
Le gouvernement se réjouit
Satisfaction de cette ouverture officielle parmi les banquettes du gouvernement, qui espérait ce scénario et qui a donc vu ses efforts pour ne pas baisser les bras reconnus. « Le commissaire Simson a confirmé ce que le gouvernement a expliqué ces jours-ci – a affirmé en ce sens le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Picetto Fratin – La négociation sur les biocarburants c’est ouvert, et il y a une volonté du côté européen de discuter sur la base du principe de neutralité technologique. Les moteurs endothermiques ne partiront pas à la retraite en 2035, et l’Italie sera aux premières loges tant sur le front des biocarburants, où nous sommes déjà en avance, que sur celui des e-carburants, avec les lourds investissements réalisés dans l’hydrogène. Naturellement, l’électrique sera une technologie importante pour l’industrie automobile du futur. Mais pas le seul ».
Des propos qui font suite à ceux prononcés il y a quelques jours par le ministre lui-même, qui a déclaré au sujet des e-carburants lors de son discours au 19ème forum de dialogue Italie-Espagne : « Notre engagement envers l’hydrogène, qui est la base des e-carburants, est très fort. Nous sommes prêts à investir, dans les deux ou trois prochaines années, près de 4 milliards d’euros. Nous sommes tout à fait d’accord sur les carburants synthétiques. Quand arriveront-ils ? En 2028 ou 2030-32″.