Le conseiller à la mobilité a expliqué que si le TAR devait bloquer la disposition, une règle plus restrictive s’appliquerait – par VINCENZO BORGOMEO
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« Ça pourrait être pire. » Et comment? « Il pourrait pleuvoir! » : l’une des blagues les plus célèbres de tous les temps (Frankenstein Junior de Mel Brooks) s’est réalisée hier lorsque le conseiller capitolin pour la mobilité, Eugenio Patanè, lors de la session extraordinaire du conseil de la mairie xv (sur la résolution du capitole et les deux ordonnances du maire Gualtieri concernant l’établissement de la bande verte Ztl et l’installation des portes) ont expliqué que « si le Tar devait annuler la résolution, une réglementation plus restrictive s’appliquera ».
Une douche glaciale pour tous les Romains mais aussi pour tous les automobilistes italiens car Rome est désormais un cas national : de nombreuses autres villes bloqueraient bientôt à jamais la circulation des voitures anciennes. « Il s’agit – a expliqué Patané – d’une mesure de santé publique et non de mobilité et nous sommes parfaitement conscients du problème social ». Mais étant donné que certains citoyens, avant l’intervention du commissaire, avaient annoncé qu’ils contesteraient les dispositions du Capitole devant le TAR, le commissaire a été encore plus clair : « La deuxième ordonnance du maire expirera en juin et il n’y en aura pas d’autre car la signalisation des vannes a déjà été installée et donc la résolution de la municipalité s’appliquera : si cela devait être retiré du TAR ou du conseil d’état, ce serait encore pire, car à ce moment-là, les normes techniques pour la mise en œuvre de la qualité Le plan reviendrait en vigueur de l’air dans la région, qui sont encore plus strictes. Parce qu’ils prévoyaient l’interdiction de stationnement et de transit des voitures Euro 3 essence et Euro 4 diesel dès 2022… ».
En bref, la capitale se dirige rapidement vers le fait qu’à partir de novembre prochain, le stationnement et le transit des voitures Euro 3 essence et Euro 4 diesel seront interdits dans la nouvelle bande verte, pratiquement dans toute la zone du périphérique. Mais pourquoi en est-on arrivé là ? Ces mesures ont été adoptées pour mettre fin aux amendes infligées à l’Italie par l’Europe, en retour des dépassements de pm10 et de dioxyde d’azote qui se sont produits et se produisent également à Rome et dans la vallée de Sacco. Donc? « Dès les premiers aperçus faits – explique Patané – les chaudières n’ont aucun effet : parce que 95 % sont au méthane. Alors que 59% de la production de dioxyde d’azote est donnée par le transport privé. Les mesures contenues dans le plan qualité de l’air de la région nous font baisser les manquements de 11%, rentrant ainsi dans les limites du dioxyde d’azote et des pm10″.