Valtteri Bottas, contrairement à ce que Nico Rosberg a réussi à faire sur la période quadriennale 2013-2016, il n’a jamais pu s’inquiéter en continu Lewis Hamilton à l’intérieur de la boîte Mercedes. Au cours des quatre premières saisons passées aux côtés du champion britannique, l’ancien pilote Williams n’a jamais vraiment pu concourir pour le titre avec son coéquipier. Même dans les millésimes 2019 et 2020, conclus par Bottas à la deuxième place du classement mondial, le Finlandais n’a jamais trouvé le moyen de reporter le verdict arithmétique au dernier GP. En ce 2021, cependant, également grâce à la croissance nette des performances de Red Bull, la distance entre le chauffeur de Nastola et Lewis Hamilton est apparue plus large que jamais.
Si Hamilton atteint la mi-course en tant que leader mondial, après avoir récupéré 40 points en seulement deux GP de son principal rival – Max Verstappen-, Bottas n’est en effet que quatrième au championnat des pilotes, précédé également par la McLaren du jeune talent Lando Norris. Clouer le #77 à ses responsabilités sont les Nombres. Négatif mais pas mal en qualifications, où Bottas a limité la casse en décrochant une pole et sur trois sur 11 précédant un coéquipier capable de percer le mur des 100 pole positions dans sa carrière, mais désastreux au regard des résultats en course.
Les classements parmi les 10 premiers n’étaient que de sept, avec six podiums contre les huit d’Hamilton et surtout maintenant en. De ce point de vue, son « parigrade » en Red Bull, Sergio Perez, a également pu faire mieux – bien qu’aidé par la chance. Au chapitre des points, le septuple champion du monde a presque doublé son coéquipier, qui peinait aussi au niveau de la continuité des performances, avec un début de championnat catastrophique. La malchance a joué un rôle, mais elle était marginale. Bottas a pris sa retraite à trois reprises, mais ce n’est qu’à Monte-Carlo que l’on peut vraiment affirmer que la déesse aux yeux bandés lui a tourné le dos. A Imola l’accident avec Russell est de la responsabilité de l’Anglais, mais sa course avait été jusqu’ici totalement désastreuse. En Hongrie, en revanche, c’est lui qui a déclenché tout le chaos au tour 1.
Mercedes | Hamilton | bottas |
Qualifications | 8 | 3 |
Entrées Q2 | 11 | 11 |
Entrées Q3 | 11 | 11 |
Position de tête | 3 | 1 |
Détachement moyen Q. | +0.173 | |
Qualifications de sprint | 1 | 0 |
Concurrence | 6 | 2 |
Top 10 | dix | 7 |
Podi | 8 | 6 |
Victoires | 4 | 0 |
Points | 195 | 108 |
Retraits | 0 | 3 |
La seule note légère et joyeuse est représentée par son écart moyen avec Hamilton en qualifications. 173 millièmes ce qui n’est certainement pas beaucoup, si on le compare à ceux de nombreux autres couples sur la grille, à commencer par les plus de quatre dixièmes confisqués par Perez sur Verstappen. Cependant, ce sera probablement trop peu pour permettre au Finlandais de conserver également son siège en 2022.