Un accident évitable, celui de Lando Norris, au départ de la Q3 du Grand Prix de Belgique. Au terme d’un Q2 passionnant, rendu complexe par les conditions météo très incertaines de Spa, la pluie est à nouveau abondante quelques instants avant le départ de la dernière manche qualificative. Russell, Norris lui-même et Vettel sont allés directement en piste avec les Full Wets, sans hésitation, tandis que les autres tournaient autour du pot pendant quelques instants après avoir monté – par erreur – des pneus intermédiaires.
Le quadruple champion d’Aston Martin a cependant immédiatement ressenti le danger de la piste, qui cachait de nombreux pièges d’aquaplaning dès les premiers mètres de la voie des stands. Seb a informé la Direction de Course sans équivoque par radio : « C’est un drapeau rouge ». Michael Masi, cependant, n’a pas récupéré l’aide de l’expérimenté pilote allemand, laissant Russell premier et Norris immédiatement derrière lui pour lancer le premier assaut en pole.
Et là, si Williams a réussi à passer indemne d’abord au Raidillon de l’Eau Rouge puis le long de la ligne droite de Kemmel (avec beaucoup de corrections au-delà de la limite et, peut-être, un peu de chance), McLaren #4 a pincé la ligne blanche en montée en l’un des points les plus dangereux de tous les temps pour la Formule 1 – surtout dans ces conditions – va heurter violemment les barrières de protection au même endroit où le carambole fou vu dans la série W s’est produit hier.
Alerté par la détonation et les débris associés éparpillés sur la piste, Vettel s’est mis très en colère à la radio en criant au directeur de course : « Qu’est-ce que j’ai dit putain ?! Qu’est-ce que j’ai dis ?! Drapeau rouge! Il n’était pas absolument nécessaire d’en arriver là ». Une fois que vous êtes arrivé au point de l’accident, l’ancien pilote Ferrari a alors arrêté sa voiture en essayant de savoir si Norris allait bien avant de retourner aux stands.