Ferrari, début décevant
Frédéric Vasseur ne s’est pas caché et a avoué difficultés rencontrées par Ferrari dans les deux courses qui ont ouvert le championnat du monde de Formule 1, celles de Bahreïn et d’Arabie Saoudite. Le SF-23 s’est avéré compétitif lors des qualifications, mais plutôt boiteux dans les réglages de course, un chiffre qui s’est ensuite reflété dans le classement des constructeurs qui voit le Red à la quatrième place et à 61 longueurs de Red Bull. Il y a donc beaucoup de travail pour l’équipe de Maranello, pour essayer de redresser la saison avec des mises à jour, bien conscientes que les rivaux ne resteront pas les bras croisés et ont déjà annoncé des développements importants à venir dans les prochains grands prix.
Briatore a son mot à dire sur Ferrari
Intervient dans l’émission ‘La politique dans le ballon’ par Radio Rai, Flavio Briatore il n’a pas semblé surpris des résultats de Leclerc et Sainz : « Nous connaissons Ferrari depuis des annéesce n’est pas qu’il s’est passé quelque chose d’extraordinaire cette année, c’est un peu ce qui s’est passé avant ». Le manager piémontais a pointé du doigt deux aspects qui ne l’ont pas convaincu, principalement le politique : « En 2022, cela a très bien commencé, mais la Fédération a ensuite modifié le règlement en raison du problème de saut. Si c’était moi qui conduisais la Ferrari, je n’aurais pas laissé les règles changer. La politique de Ferrari doit être incisiveils avaient un avantage l’année dernière et n’ont pas eu à faire changer le règlement“. Pour Briatore la question concerne aussi la gestion des coureurs : «L’année dernière, on disait que la voiture était bonne pour Leclerc et moins pour Sainz. Il fallait donc tout miser sur Leclerc, avec Sainz qui aurait apporté des points aux constructeurs ».
L’autre aspect que le coach piémontais a critiqué concerne « Ferrari communication »: « Elle n’était pas brillante, l’hiver elle est toujours candidate au championnat du monde et puis ce n’est pas comme ça. J’ai entendu des déclarations lors de la présentation avec certains des dirigeants disant : « Jamais vu une Ferrari aussi rapide », mais tout cela déroute les fans. J’ai vu leur colère sur Instagram, pourquoi tu n’as pas à promettre, vous devez faire la première course et voir ce qui se passe. Ce n’est pas tout à jeter, mais ils s’attendent tous à ce que Ferrari soit forcée de remporter le championnat du monde. Malheureusement il y a les autres équipes qui ont mieux travaillé, rattraper cet écart est très, très difficile. Le les attentes sont toujours trop élevées par rapport à la réalité“.
Fier d’avoir poussé Alonso à accepter la proposition de Lawrence Stroll, Briatore a exhorté Ferrari à prendre comme exemple le team building réalisé par l’ex-Force India et Racing Point ces dernières années : «L’équipe peut être mise en ordre, comment cela peut-il être fait ? Regardez Aston Martin ».