Trente-cinq points partagés George Russel e Lewis Hamilton à l’issue du championnat de F1 2022 en faveur du pilote faisant ses débuts chez Mercedes. La promotion 1998, en plus de battre « de loin » le septuple champion du monde, s’est aussi laissé aller au caprice de signer la seule pole position de la W13 (en Hongrie avec un tour fou dans lequel, sans signer même un partiel record, il a pris le meilleur sur Carlos Sainz) et aussi le seul succès d’étape au Brésil où il a décroché la pole position du Sprint samedi, puis réalisé une course parfaite le dimanche.
C’est Wolff a souligné que le fait que Russell ait pris le dessus sur Hamilton dans une saison aussi « sui generis » pour Mercedes n’aura aucun sens dans les hiérarchies internes en 2023. La W13 s’est avérée peu compétitive pendant les trois quarts de la saison et dans la première partie du championnat surtout Lewis Hamilton était un véritable cobaye en termes d’expériences visant à retracer les problèmes de conception d’un monoplace qui avait promis des performances « légendaires » sur le simulateur.
« Au début de l’année, la situation semblait clairement en faveur de Russell qui était capable de battre régulièrement Hamilton en qualifications – il a souligné Karun Chandhokancien chauffeur maintenant chroniqueur pour Sky Sports Royaume-Uni – mais ensuite il y a eu une réaction de Lewis à partir de la mi-saison. C’est comme si Russell avait réveillé la bête à Hamilton. ». Le septuple champion du monde a récolté neuf podiums en 2022, frôlant la victoire aux États-Unis et au Mexique. Russell, d’autre part, n’est monté sur le podium « que » huit fois, mais a eu moins de « downs » qu’Hamilton au cours du championnat.
Chandhok a ajouté que le découragement de Hamilton en début de saison était plus que compréhensible : « Ça m’a rappelé un peu la situation vécue par Ayrton Senna en 1993. Ce n’est pas facile de passer de la lutte pour le championnat à viser la troisième ligne maximum en qualifications pour un spécialiste de la pole position comme Hamilton ».