Un nuage noir plane à l’horizon et risque de compliquer considérablement le plan de la Formule 1 en vue du prochain week-end de course. Le week-end du 11 au 13 novembre, en effet, le Cirque devrait prendre la piste sur le circuit historique d’Interlagos pour concourir dans le GP du Brésilavant-dernière manche de la saison 2022. Maintenant, cependant, tout l’événement est mis en danger par émeutes inquiétantes qui se déroulent dans le pays suite aux résultats des élections de dimanche dernier, remportées par le candidat du Parti travailliste Luiz Inácio Lula da Silva. Le président sortant, Jair Bolsonaro, du Parti libéral, n’a pas encore reconnu sa défaite et nombre de ses partisans dans le pays ont donné lieu à de vives protestations.
Jusqu’à présent, il y a eu des manifestations, des émeutes et plus de 200 barrages routiers, même dans les rues entourant l’aéroport international de Sao Paulo. Une situation dangereuse qui ne semble pas destinée à s’améliorer dans les prochains jours. En fait, beaucoup craignent que Bolsonaro ne tente de surfer sur la vague de protestation afin de ne pas respecter le résultat du vote et de rester au pouvoir en recourant à la force. Au cours des dernières heures, le président du Brésil, tout en ne reconnaissant toujours pas la défaite électorale, s’est adressé à ses partisans invitant les manifestants à s’arrêter »empêcher le droit de circuler » dans le pays. Selon des sources spécialisées locales, un camion transportant du matériel de Ferrari et éventuellement d’autres écuries de Formule 1 aurait été « coincé » dans le bloc.
Des rapports ultérieurs ont indiqué que les camions ont réussi à atteindre Interlagos, mais il est clair que l’évolution de la situation politique à l’intérieur du pays au cours des prochains jours sera cruciale pour comprendre si, tant d’un point de vue logistique que – surtout – d’un point de vue de la sécurité il sera possible de procéder régulièrement au week-end de course.