La course que tout le monde veut gagner
Le Grand Prix de Monaco est, historiquement, l’une des courses les plus prestigieuses du calendrier F1. La victoire dans les rues de la Principauté est l’une des plus désirées par tous les coureurs et le difficile mélange de talent et de chance qu’il faut pour remporter le traditionnel rendez-vous monégasque fait partie du charme qui fait de ce GP l’un de ceux impossibles à éliminer de le calendrier des championnats du monde Cirque, même en ces années de très forte expansion extra-européenne.
Deux victoires sur trois sont au premier rang
Monaco est le circuit urbain par excellence de la Formule 1 et on voit bien comment ici, encore plus que dans tous les autres ‘circuit de rue’ qui sont apparus ces dernières années, la qualification joue un rôle clé. Au fil des années et de l’avènement de voitures de plus en plus grosses et lourdes, en effet, dépasser les autres monoplaces du toboggan monégasque est devenu – d’extrêmement difficile – à presque impossible. En ce sens, les chiffres sont assez clairs : le poleman à Monaco a gagné 30 fois sur 68, égal à plus de 44 % des occasions. Dans l’absolu, un succès d’un pilote parti de la première ligne s’est produit dans plus de deux courses sur trois.
La double supercherie de Leclerc
Pourtant, les deux dernières saisons ont contredit cette habitude : deux fois l’idole locale, Charles Leclerca mérité la pole départ lors des qualifications samedi e deux fois, il n’a pas pu s’assurer la plus haute marche du podium dimanche. En 2021, le blâme devait être attribué à son accident à la fin de Q3, dans lequel il a endommagé la voiture, la rendant incapable de participer au GP du dimanche. L’année dernière, en revanche, c’était le stratégie de hara-kiri de Ferrariqui a gâché un possible doublé en donnant la première place à Sergio Perez.
Malédiction Ferrari
Historiquement juste Ferrari a eu une relation compliquée avec le GP de Monaco ces dernières années, même et surtout quand elle s’est retrouvée en pole position. Les deux seules victoires obtenues par le Cavallino sur la piste en Principauté depuis 2000 – signées en 2001 par Michael Schumacher et en 2017 par Sebastian Vettel – sont en effet arrivées sans que les deux champions d’Allemagne partent de la première case. Il y a six ans, cependant, il est juste de rappeler comment les rouges occupaient toute la première ligne et la pole a été réalisée par Kimi Raikkonen. Paradoxalement cependant, lorsqu’un pilote Ferrari est « en jeu » à Monte-Carlo, il ne gagne presque jamais : il en a été de même avec Felipe Massa en 2008 et, avant lui, avec Schumacher en 2000 et 1996. Le Kaiser a plutôt remporté les éditions 1997 et 1999. , quand les plus rapides samedi étaient respectivement Heinz-Harald Frentzen et Mika Hakkinen.