Avec le retrait de Suzuki fin 2022, ils passent de 12 à 11 équipes présentes en MotoGP. Plus d’un tiers des pilotes – 8 est 22 – ils en monteront un Ducatientre les équipes officielles et satellites (Bagnaia et Bastianini à l »usine’, Martin et Zarco à Prima Pramac, Alex Marquez et Di Giannantonio avec Gresini, Marini et Bezzecchi avec le VR46). Le reste sera réparti entre 4 Honda (Marc Marquez, Mir, Rins et Nakagami), 4 KTM (Miller, Binder, Pol Espargarò, Augusto Fernandez), 4 Aprilia (Aleix Espargarò, Vinales, Oliveira, Raul Fernandez) et seulement 2 Yamaha (Quartararo et Morbidelli). De toute évidence, les constructeurs de motos ne font pas la queue pour entrer dans la catégorie reine et on peut donc dire que la présence de tant de Ducatis permet d’économiser le nombre de partants en MotoGP.
Paul Ciabatidirecteur sportif de Ducati qui a remporté le titre des constructeurs avec cinq courses à disputer, a tenu à réfléchir sur la situation actuelle : « Je le réalise dans une perspective de moyen à long terme, ce n’est pas une solution idéale d’avoir quatre équipes. Mais quand nous avons signé les accords avec VR46 et Gresini, Suzuki n’avait pas prévu d’avoir une équipe satellite et la situation a empiré après cela, et ils ont décidé de se retirer. Et à l’époque, Aprilia n’était pas très attractive, étant donné que Gresini préférait signer un contrat de deux ans avec nous. Je ne peux rien dire sur la Yamaha, ils avaient une équipe satellite et ils l’ont perdue“. En vue de l’avenir, il y a des rumeurs avec de plus en plus d’insistance d’un passage chez Yamaha pour le VR46, mais Ciabatti n’a pas voulu entrer dans le fond : « Nous avons un accord avec eux jusqu’à la fin de 2024 et je ne peux pas évaluer ce qui se passera après. L’équipe est composée de personnes sérieuses et les coureurs sont très satisfaits de la Desmosedici et les résultats qu’ils obtiennent le prouvent. Je suis désolé pour Yamaha », a conclu le manager italien dans l’interview accordée à Speedweek.