Williams, histoire de la F1
Seuls les chiffres suffiraient à expliquer aux plus jeunes à quel point l’équipe Williams ont eu un impact sur l’histoire de la Formule 1. Ils sont 9 titres mondiaux constructeurs remportés (1980, 1981, 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997), 7 ces pilotes (1980 avec Alan Jones, 1982 avec Keke Rosberg, 1987 avec Nelson Piquet, 1992 avec Nigel Mansell, 1993 avec Alain Prost, 1996 avec Damon Hill et 1997 avec Jacques Villeneuve), accompagné de 114 victoires, 128 pole positions, 313 podiums et 33 fusils de chasse.
Ces dernières années, l’écurie basée à Grove n’a pas réussi à faire revivre les gloires des années 80 et 90, étant donné que lele dernier succès remonte à 2012 avec la victoire fracassante du pasteur Maldonado à Barcelone et lele dernier podium est venu en 2021 avec George Russell dans la course-hors-course de Spa Francorchamps, ouverte et fermée par la Safety Car. Le dernier bond de compétitivité a eu lieu entre 2014 et 2017, grâce au moteur hybride Mercedes, qui a permis d’obtenir deux troisièmes et deux cinquièmes places chez les constructeurs.
La direction de Frank Williams au fil des ans a été rejointe par celle de sa fille Claire, qui a rejoint l’équipe en 2010 en tant que responsable de la communication et depuis 2013 en tant que directrice adjointe de l’équipe. Alors que la santé de Sir Frank se détériorait (il est décédé en novembre 2021), la famille a décidé en septembre 2020 de vendre l’équipe au fonds d’investissement Dorilton Capitalqui a acquis l’équipe pour 152 millions d’euros.
Claire Williams et la douleur de la vente
Dans une récente interview accordée à Le soleil, Claire Williams elle a dit qu’elle n’était plus en mesure d’observer le grand prix en tant que spectatrice : «Je ne regarde plus la Formule 1, c’était une décision consciente, prise parce que je me remets encore du pas en arrière. Quitter mon équipe m’a laissé un immense vide. Nous avons eu du mal à vendre, mais la vie nous a obligés à le faire. J’arriverai au point où je pourrai à nouveau regarder la F1. Pour moi, c’est quand même assez pénible et difficile de voir quelqu’un d’autre diriger l’équipe, qui faisait autrefois partie de notre famille et de nos vies. Voir le nom Williams toujours présent en Formule 1, c’est formidable. Et avec James Vowles, ils vont dans la bonne direction. Son choix était brillant, je pense que c’est un génie. Russel ? Je suis très fier de George et je suis heureux pour lui parce que nous l’avons gardé et avons fait respecter son contrat. »