Le monde de la politique agit pour trouver une solution au cas Gkn, la multinationale qui a essentiellement décidé de fermer l’usine Campi Bisenzio dans la province de Florence, licenciant 422 travailleurs et mettant les entreprises liées en crise. UUne clé de voûte pourrait être une autre multinationale, à savoir le groupe automobile Stellantis.
C’est une solution difficile mais peut-être la seule qui peut être utilisée pour sauver au moins une partie des emplois qui seraient autrement définitivement perdus. « Le nœud de la fermeture de l’usine Gkn en Toscane ne peut pas être résolu et » le gouvernement commence à considérer qu’il peut mettre beaucoup de pression sur Stellantis pour mettre Gkn dans une position difficile au cas où il n’accepterait pas d’accéder les 13 semaines de licenciements ». C’est ce qui est ressorti hier de sources gouvernementales rapportées par les agences. Le fait est que Stellantis est le premier client de la société de composants couvrant environ 80% des commandes. En effet, l’objectif de Gkn serait de déplacer la production vers l’usine de Brunico puis de suivre Stellantis en France et en Pologne. Mercredi le tableau sur la crise toscane s’est terminé par une suspension et la promesse d’un nouvel appel», rapporte Il Sole 24 Ore.
La sous-secrétaire au développement économique Alessandra Todde a fait la première proposition à Gkn, avec la demande de procéder à au moins 13 semaines de licenciements pour laisser le temps de chercher une solution. Cependant, les espoirs semblent faibles, notamment chez les ouvriers : il y a beaucoup de méfiance à l’égard de la propriété, considérée comme pas suffisamment « ouverte » sur d’autres routes que la leur. D’un autre côté, Stellantis a également plusieurs problèmes à résoudre : d’abord comment organiser la transition vers le monde électrique. Une transition d’époque qui conduira sans aucun doute à l’abandon (espérons-le progressif) d’une chaîne d’approvisionnement, la mécanique, pour en embrasser une autre, plus liée au secteur de l’électronique.