La pression de Code de la route semble se rapprocher. Surtout après que le chef de la police Lamberto Giannini et trois ministres de l’actuel gouvernement Meloni se sont assis hier autour d’une table au ministère des Infrastructures et des Transports dans le but d’étudier nouvelles mesures pour augmenter la sécurité sur les routes italiennes. Un objectif qu’il faut atteindre coûte que coûte puisque, chiffres en main, le bilan de cette année 2022 parle de huit victimes par jour des accidents de la route.
Le premier point d’accord trouvé ne concerne pas directement le durcissement des règles, mais une multiplication des points de contrôle : intensifier immédiatement les contrôles sur les routes, surtout la nuit, pendant les vacances de Noël pourrait être une solution pour réduire le nombre d’automobilistes qui décident de prendre le volant dans des conditions psycho-physiques non autorisées par la loi, peut-être après avoir consommé de l’alcool et des drogues. En effet, le ministre de l’Éducation Giuseppe Valditara a également proposé d’impliquer davantage les élèves dans les activités d’information et de prévention, avec la possibilité d’attribuer des crédits scolaires pour ceux qui suivent des cours de sécurité routière. Comme le souligne Il Corriere della Sera ce matin en kiosque, on parlait aussi de la table du MIT trottinettes: l’idée est de procéder à l’introduction de l’obligation de plaque d’immatriculation et de port du casque pour ces véhicules de plus en plus impliqués dans des accidents de la route plus ou moins graves.
Reste enfin à comprendre quel sort sera réservé aux licence à points, qui célébrera le 1er juillet de l’année prochaine le vingtième anniversaire de sa première introduction. A ce jour, notre pays compte environ 20 000 licences sans points, contre plus de 38 millions qui atteignent ou dépassent les 20 points. Nous verrons si des sanctions plus sévères seront introduites pour ceux qui ne respectent pas les règles, étant donné que le nombre d’infractions et de violations quotidiennes est toujours plus élevé. En tout cas, le journal sait que « dans un mois, le paquet de propositions discuté hier sera étudié en profondeur par les techniciens du MIT et le ministère de la Justice sera également impliqué : le but est d’obtenir d’ici 2023 à la réforme tant attendue du code de la route ».