Changement de cap dans la maison Ducati par le top management de la maison Borgo Panigale en termes de ordres d’équipe. Le directeur général de Ducati Corse, Luigi Dall’Igna, a déclaré il y a quelques semaines qu’il ne fallait pas déranger Francesco Bagnaia et qu’Enea Bastianini, chez lui à Misano, a été aussi prudent que possible pour tenter d’attaquer son compatriote lors du dernier tour, où il a commis une erreur. au virage de Rio, signant toujours le meilleur tour et finissant à quelques millièmes de seconde de son futur compagnon de boxe.
Bagnaia a remporté les quatre dernières courses et partira de la pole position aujourd’hui. C’est dedans état de grâce et il ne veut pas d’ordres d’équipe, pas avant les deux dernières courses. Hier aux chronos, il a même accepté d’offrir la piste à ses adversaires, dans l’espoir qu’ils s’interposent entre lui et Fabio Quartararo. Un plan réussi étant donné qu’El Diablo a arraché une deuxième ligne miraculeuse en perdant constamment quatre dixièmes dans la longue ligne droite finale du Motorland d’Alcaniz.
Devant un Pecco comme celui-ci, les commandes ne servent à rien, tout comme il ne faut pas non plus tenir trop à distance le futur pilote officiel Enea Bastianini dans la perspective de la troisième place du classement actuellement occupée par Aleix Espargarò : « Nous ne sommes pas encore au moment de demander quelque chose d’aussi important. Si un pilote Ducati peut gagner, c’est bien qu’il le fasse« les propos de Luigi Dall’Igna rapportés par l’édition d’aujourd’hui de La Gazzetta dello Sport, repris par ceux du team manager Davide Tardozzi « Pecco veut essayer de gagner seul le Championnat du monde, comme il se doit et comme les vrais champions savent le faire. Enea est à 40 points de la troisième place de la Coupe du monde et occupe des positions importantes. C’est juste qu’il fasse sa course ».
Nous verrons aujourd’hui à 14h00 comment va évoluer une course très importante pour Bagnaia et Quartararo avant de prendre la direction de l’Est pour courir à Motegi et Buriram. Le pilote français passera à l’attaque, Bagnaia a la grande chance de lâcher le pokerissimo. Si Bastianini passe à l’attaque, l’impératif n’est pas d’avoir une chute d’orgueil blessé comme cela s’est produit au Mans, de lourds points laissés dans la terre Bugatti qui pourraient faire la différence à Valence. Avant l’arrivée de Ricardo Tormo, cependant, Bagnaia a même la possibilité de prendre la tête du Championnat du monde si elle suit la tendance des quatre dernières courses.