Même si cela fait presque une semaine que Grand Prix d’Italieà la maison Ferrari il y a encore de l’amertume pour l’échec de la victoire à Monza, la plus haute marche du podium étant occupée à la place par Max Verstappen. Le Néerlandais, encore une fois le protagoniste d’un bon retour après la pénalité sur la grille, a pleinement profité de la Voiture de sécurité virtuelleau terme de laquelle il parvient à dépasser son adversaire direct Charles Leclerc, qui rentre aux stands alors qu’il est en tête.
D’ailleurs, le Monégasque n’a pas pu compter sur le soutien de son coéquipier Carlos Sainz, également contraint à un retour encore plus lourd que celui de Verstappen et lui aussi le protagoniste d’une excellente série de dépassements. Selon l’Espagnol, par ailleurs, l’échec de Leclerc n’était pas le résultat d’une erreur de stratégie, mais plus ‘simplement’ d’une plus grande liberté d’action pour le champion du monde en titre.
Dans l’éventualité où Sainz était parti de positions plus élevées sur la grille, ce dernier aurait, selon lui, pu exercer plus de pression sur le Néerlandais, au point de le mettre en difficulté pour la conquête de la première place : « Si je n’avais pas eu de pénalité, avec les deux voitures là-haut nous aurions pu mettre Max sous pression – le numéro 55 a dit – malheureusement j’ai dû purger une pénalité. Nous ne pouvions pas diviser les stratégies, nous avons donc laissé Max choisir l’option opposée à celle de Charles. Quand on arrêtera d’avoir des pénalités, on ira sur des pistes favorables comme Singapour et j’y serai, on aura deux voitures à notre disposition. Tout ça pas pour jouer, mais pour traîner avec Max. nous serons mieux placésmais à Monza, le fait de ne pas m’avoir en piste avec le rythme que j’avais était délétère ».