Le week-end du Grand Prix de Monaco commence ci-dessous meilleurs voeux du point de vue de montrer. On sait que la course de la Principauté est peut-être la moins spectaculaire de l’année, mais l’équilibre est apparu dès les deux premières séances d’essais libres il promet, pour l’instant, du moins en qualifications, un spectacle de haut niveau.
Verstappen devant, mais l’avantage est mince
Après une première séance en difficulté Verstappen et Red Bull sont de retour en tête. La configuration mécanique de la RB19 était initialement loin d’être idéale, la voiture n’arrivant ni à absorber correctement les aspérités de la piste, ni à avoir un comportement uniforme, avec un arrière souvent léger, et une alternance de sous-virage et de survirage compliquée à gérer. gérer et dangereux. Cependant, les techniciens de Milton Keynes n’ont pas tardé à modifier la ligne de base de coupe, et Verstappen a joué une toute autre musique lors de la session de l’après-midi. Rapide et précis, Red Bull revient en tête du classement, mais certaines des particularités que l’on pouvait entrevoir à la veille se confirment, du moins pour l’instant. L’influence limitée de l’aérodynamique sur une piste avec une vitesse moyenne aussi faible, en effet, l’avantage de la voiture de Newey sur la concurrence est réduit et certaines difficultés sont également apparues en termes de agilitél’avant ayant toujours du mal à s’aligner rapidement en sortie de virage, obligeant Max à devoir attendre une fraction de seconde de plus pour reprendre le gaz par rapport à ses rivaux. En tout cas, le talent du Néerlandais a immédiatement émergé, avec un grand tour construit sur la montée progressive de la confiance et un RedBull qui a néanmoins montré certaines de ses caractéristiques gagnantes du point de vue de la mécanique, comme ce que nous appelons dans ces pages le « traction-fronde »c’est-à-dire la capacité d’accélérer très nettement en sortie de virage lent.
Ferrari part d’une excellente base avec les deux pilotes
Super le vendredi rouge, qui ont montré une performance constante et de haut niveau jusqu’à présent. La configuration mécanique de base s’est avérée correcte, même si Sainz et Leclerc devront composer avec les sauter probablement tout au long du week-end, compte tenu du nécessaire douceur du paquet de suspension. Cependant, le SF23 est à l’aise et le prouve réglage des performances entre les pilotescon Sainz très rapide tout au long de la séance, puis trahie par un excès de confiance au deuxième S des poules, une courbe qui a fait de nombreuses victimes illustres au fil des années dans des séances bien plus importantes. Ferrari confirme pour l’instant les attentes de la veille du point de vue de comportement sur pisteavec une voiture pilotable et rapide dans le sinueux, et très efficace au freinage. Nous avons comparé les données de Leclerc et Verstappen pour obtenir quelques indications supplémentaires.
On note une prévalence de vitesse du rouge dans la première section de la piste, avec un traction qui semble bonne mécaniquement et une Power Unit suffisamment élastique pour pouvoir anticiper significativement le couple délivré, un aspect important dans un tel circuit. Verstappen a un moment à son avantage dans le courbe de massenet et dans le suivant du Casino, le seul tronçon de la piste où l’aérodynamisme efficace aide sensiblement grâce à l’effet « ventouse » de ces voitures à effet de sol. Dans la partie très lente de l’ancien Loews et des deux courbes de Portier, le Champion du Monde a peut-être quelque chose de plus, mais d’une manière si réduite qu’elle est difficile à quantifier, avec Leclerc qui affronte alors le freinage à la chicane de Porto est bien meilleur. Le troisième secteur voit à nouveau une bonne traction mécanique de la SF23 entre le deuxième esse des bassins et la Rascasse, également grâce à une indécision de Verstappen avec le arrière encore évidemment pas parfait comme vous le souhaitez.
Nous avons ensuite également comparé les performances sur le plan du circuit du accélérateurs et de combinaison d’accélérateur et de frein entre Verstappen, Leclerc et Alonso, pour nous donner également une idée des différences de conduite sur les différentes sections de la piste. En commençant par l’accélérateur et les freins, on remarque tout d’abord plusieurs phases de soi-disant « croisière » au milieu de la courbe par Verstappenqui triche encore une certaine marge du point de vue de agression potentielle par les Hollandais.
Les points détachés sont cependant très similairesLeclerc penchant un peu plus vers descendre le freinage au centre du virage comparé à Alonso aussi. Si, par contre, on ne regarde que la carte de l’accélérateur, on remarque une chose intéressante.
Leclerc est en effet le premier des 3 pilotes examinés à remettre les gaz dans presque tous les virages compliqués par le sous-virage, comme la Sainte Dévote, la Mirabeau, la Portier et la seconde esse de la piscine, signe clair d’un ensemble mécanique déjà très parfait sur la Ferrari, qui permet au pilote de ne pas souffrir de sous-virage « mécanique » dans les passages lents et revenir très tôt sur l’accélérateur en sortie de virage. Verstappen est plutôt le premier sur l’accélérateur en sortant du coin Casinoaidé par le performances aérodynamiques et sortie de la chicane de Porto.
Alonso et Aston Martin montrent un bon compromis et tenteront de se battre pour la pole
Quelques considérations finales vont alors tout d’abord à Aston MartinCe rêve à juste titre avec Alonsotrès proches des premiers, qui affichaient une performance de parfait compromis à bien des égards, entre agrément de conduite, efficacité aérodynamique et adhérence mécanique, elle aussi candidate à la lutte pour la pole départ dimanche. Enfin, en ce qui concerne la « nouvelle » Mercedes, l’impression est que pour l’instant n’a pas l’inspiration nécessaire sur ce type de piste pour émerger, mais en même temps ce serait aussi naturel : la révision profonde de la voiture amenée en piste ce week-end nécessite inévitablement un travail crucial d’équilibrage et de réglage surtout pour cette piste, et si les techniciens de Wolff arrivaient à trouver le bon équilibre dès ce week-end, ils feraient un vrai miracle.
En tout cas, l’impression générale est que les qualifications seront vraiment basées sur des millièmes, sur ce que les différents coureurs voudront et pourront risquer et sur des situations contingentes. Verstappen semblait avoir un peu plus de marge de manœuvre dans sa poche par rapport à ses adversaires, mais sans aucune marge de sécurité prévaloir sans prendre de risques, qu’ils affronteront probablement sans trop penser à Leclerc, Sainz et Alonso. Ce sera un défi jusqu’au dernier millimètre depuis les garde-corps, sur une piste où la course est généralement pratiquement tenue pour acquise, alors que les qualifications sont l’une des plus excitantes de toute la saison.