La mondialisation il a également absorbé le monde automobile à toutes fins utiles. De la pandémie à la guerre entre la Russie et l’Ukraine en passant par la crise énergétique : la liste des facteurs qui ont affecté le secteur au niveau mondial s’allonge de plus en plus, et il n’est pas facile pour les constructeurs automobiles de faire des prévisions ou de planifier les investissements futurs. l’incertitude du scénario mondial qui nous attend. Alors, à quel avenir devons-nous nous attendre ? Certains disent électrique, d’autres disent multi-technologique, mais il y a aussi ceux qui prennent leur temps et n’en disent pas trop.
Le Corriere della Sera d’aujourd’hui fait le point sur les stratégies mises en place par les constructeurs automobiles pour faire face à la transition verte de la mobilité. Commençant par BMW, qui approuve l’électrique à l’avenir mais pas comme la seule solution : le géant allemand continue en effet à lancer sur le marché des modèles à batterie, mais continuera également à produire des moteurs thermiques et à desservir les marchés hors d’Europe qui ont encore besoin d’essence ou de diesel . Aussi Toyota suit cette tendance des différentes technologies au service du consommateur, une stratégie opposée à celle mise en place par Tesla qui fait plutôt de l’électricité sa seule source de revenus : la perte de 65 % de sa valeur depuis début 2022 n’a pas réduit les ambitions d’Elon Musk, qui continue d’envisager l’avenir avec beaucoup d’ambition dans le domaine des VE.
Le groupe est placé à mi-chemin Volkswagen, qui continue de vendre des véhicules à moteur thermique tout en s’orientant de plus en plus vers l’électrique pur : il suffit de penser qu’une gamme entière de la marque Volkswagen a été dédiée, baptisée ID, uniquement au full électrique, confirmant la volonté du géant allemand de pousser tous dans ce segment. Stratégie similaire pour Renaultqui vient d’achever la scission de la division Ampère qui ne s’occupera que du développement de véhicules à moteur électrique, tandis que Stellaire aux côtés de l’électrique elle entend accélérer sur la conduite autonome, comme en témoigne la récente acquisition de la start-up hongroise aiMotive. Bref, des stratégies différentes, un objectif commun : surmonter les défis ardus de la mobilité mondiale.