La pénurie de puces électroniques et de semi-conducteurs continuera de peser encore longtemps sur l’industrie automobile italienne. Un scénario partagé à la fois par les syndicats et par Stellantis, qui par la bouche du numéro deux de sa division européenne, Davide Mele, met en avant : « La situation actuelle est difficile. La pandémie a d’abord fortement affecté l’industrie automobile et au redémarrage a vu un taux d’inflation des matières premières important et inattendu manque de puce électronique qui montrent à quel point l’adaptabilité de la chaîne d’approvisionnement est fragile dans l’approvisionnement en semi-conducteurs ».
Comme mentionné, les syndicats semblent également particulièrement concernés par cette situation. « La situation est vraiment lourd et sévère. Et la gravité est aussi dans les faits de ces dernières heures, qui déterminent une situation dramatique pour de nombreux travailleurs – les propos rapportés par Il Sole 24 Ore par Ferdinando Uliano, secrétaire national de la Fim-Cisl – La pénurie de semi-conducteurs a conduit à un arrêt total de la production finale de Stellantis en Italie. Après les vacances, il n’y a en effet pas eu de redémarrage : au mois de septembre presque toutes les usines d’assemblage subissent un arrêt compris entre 80 et 90 % de la production ». Pour Stellantis, en effet, les désagréments liés à cette crise ne sont pas rares et surtout ils continuent de persister : la Sevel d’Atessa elle sera inactive jusqu’au mardi 21 septembre, et la même usine réduira les équipes de travail de 18 à 15 à partir du 27 septembre prochain.
« En tant que Fim-Cisl, nous ne sommes pas d’accord avec le choix du Groupe de procéder à une réduction de capacité de production. Ces travailleurs pour nous sont des travailleurs de Stellantis et ils ne peuvent pas supporter le coût d’une crise d’approvisionnement temporaire – conclut Uliano – Nous attendons la convocation immédiate du gouvernement de la table Stellantis à la Mise. Parallèlement, nous pensons que le premier ministre Mario Draghi devrait intervenir directement sur l’entreprise, parce que le gouvernement italien doit aussi faire peser les intérêts de notre pays dans le groupe et, surtout, donner des réponses concrètes aux inquiétudes qui émergent plus fortement dans les usines italiennes ces derniers jours et que nous avons représentées et soulevées publiquement en tant que Fim -Cisl ».