Panneaux solaires, éolien, filtrage et réutilisation des eaux usées, voire des déchets de production d’oliviers pour produire de l’énergie. L’usine du groupe Renault au Maroc c’est un exemple vertueux de la façon dont la production automobile peut avoir un impact nul (ou presque) sur l’environnement. Différents modèles naissent à Tanger Dacieune marque qui ces dernières années a su sortir de l’ombre du Diamant en se taillant un rôle fort et précis dans l’écosystème de l’entreprise, à tel point que la Sandero, qui est produite dans l’usine marocaine, est devenue la meilleure -vente de voiture en Europe.
Une usine à la pointe de la technologie pour Dacia
Réduire les émissions e réduire l’impact environnemental en fait, cela ne signifie pas seulement penser aux moteurs verts et aux voitures équipées de groupes motopropulseurs éco-durables. Il s’agit de regarder le bilan global, de la chaîne d’approvisionnement à la production, en créant un cercle vertueux qui atteint dans la mesure du possible l’objectif de missions zéro que les différents constructeurs et institutions automobiles se sont fixé comme objectif. De ce point de vue, cette usine au cœur du Maroc représente un exemple vertueux, une usine née il y a onze ans à l’initiative de l’Alliance Renault-Nissan-Mitusbishi qui représente un site aux émissions 100% compensées, une structure née sur une domaine de 300 hectares avec une capacité de production de 400 000 véhicules à pleine capacité et plus de 6 000 employés. Au départ, seules les voitures multi-utilitaires de Dacia, Dokker et Lodgy sont nées ici, mais Logan et Sandero ont également été ajoutées plus tard.
A Tanger avec Dacia rien n’est jeté
Grâce aux processus de réutilisation des eaux usées et de filtrage de l’eau mais aussi grâce aux sources d’énergie renouvelables, sur lesquelles le gouvernement marocain s’est de plus en plus concentré au fil des ans, en Renault Tanger Méditerranée (c’est le nom officiel de l’usine de production) elle a atteint 135 000 tonnes de dioxyde de carbone économisées par an. « Notre usine de Tanger est déjà neutre en carbone, – a expliqué Andreea CulceaDacia Brand Strategy lors des Dacia Talks, rendez-vous organisés par la division italienne de la marque roumaine avec la presse spécialisée – et les autres usines prévoient déjà d’atteindre cet objectif d’ici 2030. A Tanger nous utilisons les déchets de la transformation des olives pour générer de l’énergie, le noyau notamment pour pouvoir produire de l’énergie. Une grande attention est accordée aux sources d’énergie verte, solaire, éolienne et à de nombreuses énergies renouvelables. Le Maroc a une politique ambitieuse sur cette question, il n’y a pas de gaspillage de l’eau, elle est filtrée et réutilisée.