Le chemin de transition de Dacie vers une nouvelle ère se poursuit sans heurts. La marque du groupe Renault change radicalement d’approche, non seulement en termes de design mais aussi en termes de technologie et de motorisations. Denis Le Vot, le PDG de la marque roumaine, a tenu à préciser que ce n’est pas Dacia qui change, mais c’est le monde autour de Dacia qui change: le constructeur automobile roumain n’est plus aujourd’hui la marque low cost que tout le monde appréciait (et apprécie encore) uniquement pour son accessibilité, mais a aussi montré qu’elle pouvait s’en sortir en termes de fiabilité et de fonctionnalité.
« Nous produisons des voitures de manière simple et moderne, avec 3 000 ingénieurs travaillant pour produire le bon produit. La lester elle est au cœur de nos stratégies, car c’est elle qui détermine la consommation de carburant et maintenant aussi les émissions de CO2 – Le Vot dit aux micros d’Autocar – Notre Jogger pèse 1 250 kg et dispose de sept places. Regardez la concurrence : chaque véhicule avec les mêmes réglages pèse en moyenne 300 kg de plus. C’est parce que nous arrivons à être légers, nous n’avons pas d’électronique supplémentaire à gérer : le résultat est un poids réduit à un prix plus accessible ». Toujours en parlant de Jogger, le PDG de Dacia a bonifié sa grille tarifaire : la concurrence démarre à partir de 25 000 euros minimum, Dacia au contraire à partir de 15 000 euros. « À ce prix-là, nous donnons tout à nos clients. Nous ne sommes pas low cost, mais nous avons le meilleur rapport qualité/prix. Nous changeons la façon dont nous nous présentons « a expliqué.
Combien à l’électrificationle numéro un de Dacia a confirmé que la marque roumaine achèverait son processus au dernier moment possible. « Le Groupe Renault va nous permettre de continuer plus longtemps avec les moteurs thermiques – conclut Le Vot – Au sein du groupe, nous avons la technologie E-Tech, qui est probablement l’hybride le plus efficace au monde. Renault a fait d’énormes investissements dans les véhicules électriques, ainsi que dans la recherche et le développement dans Gigafactory. Cela nous permet de faire le bon choix au bon moment se concentrer sur l’électrification quand nous en avons besoin ».