Dacia poursuit son ascension sur le marché et envisage l’avenir avec une approche toujours plus pragmatique. La marque du groupe Renault représente l’un des paris les plus réussis de l’entreprise française ces dernières années, la marque roumaine elle-même entendant continuer à se développer de manière rationnelle grâce à ses atouts. Parmi ceux-ci, il y a aussi le GPL, avec le moteur ECO-G qui est parmi les choix les plus populaires en Italie et sur divers autres marchés. Dans une optique de réduction des émissions, Dacia travaille également sur des solutions électrifiées pour ses voitures au gaz naturel, avec des études lancées sur l’hybride GPL.
Dacia étudie l’hybride GLP
Cette solution a été confirmée par le PDG de Dacia, Denis Le Vot qui lors des Dacia Days 2023 à Bucarest a évoqué l’avenir du GPL dans la gamme de la marque et les futures évolutions technologiques : « Nous évaluons un système GPL HEV, nous n’avons pas de timing et il n’est pas certain que cette technologie sera adoptée mais c’est une option sur laquelle nous travaillons » – a expliqué le numéro un de la marque roumaine qui a ensuite souligné à quel point le moteur ECO-G fait toujours partie intégrante des stratégies de la marque malgré le fait que le groupe Renault s’oriente de plus en plus vers l’électrique.
ECO-G aussi à l’avenir
« La GPL il continuera à être sur nos modèles également à l’avenir, également en vertu des choix de nos clients. Ceux qui l’achètent l’utilisent la plupart du temps. Celui qui possède une Dacia GPL utilise 80% de cette alimentation. Nous développons le moteur Euro 7 également pour le GPL » – a poursuivi Le Vot.
Dacia et les technologies du futur avec la contribution de Renault
Pour Dacia, le moteur ECO-G continuera donc à représenter une part importante de ses ventes et d’une gamme qui abordera l’électrification et l’avenir avec toujours la même philosophie. Dans la perspective de 2035, la marque roumaine tirera le meilleur parti des synergies du groupe Renault, en intégrant l’hybride E-Tech mais aussi le Mild-Hybrid et toutes les possibilités qui pourraient découler des carburants de synthèse, d’autant plus après l’approbation de la dérogation de l’UE dans le cadre de l’arrêt des ventes de voitures diesel et essence à partir de 2035. Cette même année, Dacia aura pour objectif d’avoir divisé par deux ses émissions. Un objectif à atteindre en tirant le meilleur parti des synergies du groupe Renault, en exploitant toutes les possibilités de croissance découlant du partage technologique car, comme Le Vot lui-même l’a souligné, Dacia n’existerait même pas sans Renault.