La commission des activités productives de la Chambre examine actuellement un amendement au décret pétrolier qui, s’il est approuvé, conduira à la réduction des peines pour ceux qui ne respecteraient pas les obligations relatives à la transparence des prix : les nouvelles amendes passeraient ainsi de la fourchette de 500-6 000 euros prévue par le décret d’origine à la fourchette de 200-2 000 euros, chiffre en tout cas supérieur aux 200- 800 euros indiqué dans l’accord conclu avec le ministère des Transports. Nouveau également en ce qui concerne Suspension de l’activité: ne sera plus prononcé après trois infractions mais après quatre, même non consécutives en 60 jours.
« Une moquerie des Italiens ! C’est pourquoi nous avons demandé à la Commission des activités de production de la Chambre de ne pas convertir en loi un décret qui finit par aggraver la législation actuelle – a commenté le président de l’Union nationale des consommateurs, Massimiliano Dona, mécontent – L’augmentation de la peine maximale par rapport aux 800 euros annoncée par le ministre Urso est bête, considérant que depuis des années la loi prévoyait des amendes allant de 516 à 3 098 euros et que le décret no. 5 publié au Journal officiel portaient les montants respectivement à 500 et 6 000 euros. Bref, en réalité l’amende maximale est réduite d’un tiers, de 6 000 à 2 000 euros. Considérant qu’en 2022, sur 5 187 contrôles par le Gdf, il y a eu 2 809 infractions, soit 54,2%, alors que sur le seul mois de janvier 2023, malgré le fait que les stations-service étaient à l’honneur, sur 2 518 interventions, 989 ont été contestées, 39,3%, c’est évident même pour un enfant que les amendes devraient augmenter et certainement pas diminuer ».
Obligatoire confirmé que les stations-service sur les routes et les autoroutes affichent de manière adéquate des panneaux d’affichage avec le prix moyen de référence à côté des prix pratiqués, alors qu’il y a des nouvelles concernant M. Price : l’Autorité de surveillance des prix devra en effet préparer un rapport trimestriel sur l’évolution des prix moyens dans lequel les variations le long de la chaîne des prix sont spécifiquement examinées dans le but de vérifier et de prévenir les comportements incorrects dans le secteur. Pour le soutien technique aux activités d’analyse et l’amélioration des outils d’information à la disposition des M. Prixlit le rapport technique rapporté par l’Ansa, 500 000 euros sont alloués par an jusqu’en 2025.
Déception également parmi les bancs des Codacons, qui pestent contre l’amendement en question : « Nous sommes confrontés à une trou dans l’eau ce qui n’apportera pas d’avantages en termes de réduction des prix de l’essence et du diesel à la pompe. Les pénalités pour les stations-service incorrectes sont encore négligeables et incapables de garantir une transparence adéquate pour les consommateurs. Ensuite, le changement selon lequel les communications de prix par les gestionnaires à Mimit doivent être faites « au fur et à mesure que le prix pratiqué varie et en tout cas sur une base hebdomadaire » est incompréhensible. Un recul évident par rapport à la situation actuelle qui ne va certes pas dans le sens d’une plus grande transparence sur les tarifs, mais ressemble plus à un cadeau aux stations-service ».