Quartararo, début difficile
Il n’y a pas de paix pour Fabio Quartararo en ce début de saison. Le champion du monde 2021, qui continue de vivre une période plutôt difficile en termes de performances au guidon de sa Yamaha M1, s’est en effet retrouvé après la course Sprint d’hier, sur le circuit argentin de Termas de Rio Hondo, au milieu d’une controverse particulière. Le centaure français a une nouvelle fois souffert du manque de puissance de sa moto, ne franchissant la ligne d’arrivée qu’en neuvième position et récoltant ainsi un point pour le classement général.
Dépassement avec drapeaux jaunes
Après la course, dans la nuit italienne, cependant, la direction de course s’est dirigée vers le centaure transalpin. La n°20 de Yamaha a effectivement dépassé sous drapeaux jaunes contre le Japonais de l’équipe de Lucio Cecchinello, Takaaki Nakagami, au guidon de la Honda « cliente ». La véritable question épineuse, cependant, ne vient qu’à ce stade. Français en effet il n’a reçu qu’une seconde de pénalité et conserve la neuvième place à Jack Miller, qui a franchi la ligne d’arrivée à 1,2 seconde du Niçois. Nakagami a plutôt terminé 11e.
Léger fin
Ce qui a intrigué plus d’une personne dans le paddock, c’est faible sévérité de la sanction infligée à Quartararo pour une manœuvre généralement considérée parmi les plus dangereuses possibles pour la sécurité dans le contexte du sport automobile, étant donné que le drapeau jaune signale un danger imminent et donc l’obligation de ralentir.
Les motivations de la Direction de Course
La direction de course a justifié la pénalité en expliquant que la sanction habituelle aurait été un échange de poste entre les deux chauffeurs. Dans ce cas, cependant, l’irrégularité de la manœuvre de Quartararo n’a été remarquée qu’après la course. Alors on lui a infligé pénalité de temps qui reflète « le temps estimé aurait été perdu en revenant à la position ». Cependant, après les nombreux accidents survenus lors de la course inaugurale à Portimao, il est clair qu’une décision aussi légère risque de créer un précédent dangereux qui pourrait mettre en péril la sécurité de tout pilote accidenté et des commissaires appelés à le secourir.