Nous avons décrit en détail la capacité de RedBull à développer la vitesse en ligne droitespecie a DRS aperto. efficacité aérodynamique du projet de Newey est clairement une des armes mortelles à la disposition de Max Verstappen dans sa course déjà presque solitaire vers son troisième titre mondial, ainsi que l’efficacité de partie hybride de la Power Unitcapable, le cas échéant, de n’ayant aucune sorte de coupure, continuer à pousser tout le long des lignes droites. Au cours du week-end australien, cette caractéristique particulière a été largement atténué par un certain nombre de facteurs. Plus approche à forte charge partiellement réduit les vitesses de pointe du RB19, ainsi que une utilisation clairement conservatrice de l’unité motrice, qui présentait des courbes d’accélération pas toujours particulièrement « explosives » comme celles observées en Arabie Saoudite ou à Bahreïn. Il y avait pourtant un moment dans lequel la supériorité de la voiture avec le numéro 1 était bouleversant et stupéfiant: dépassant Lewis Hamilton pour la tête.
Le dépassement annoncé par radio depuis Hamilton
Nous sommes dans le douzième tour, Hamilton est premier avec un peu moins d’une seconde d’avance sur le rival néerlandais et la direction de course activer l’utilisation du DRS. Les communications radio aux deux pilotes sont diamétralement opposé. Giampiero Lambiase dit à plusieurs reprises à Verstappen qu’il « a patience», entendant ne pas précipiter la manœuvre sur Hamilton pour « penser aux pneumatiques ». Quelques mètres devant Peter Bonnington répète à Hamilton que les voitures derrière lui font beaucoup de gestion des pneus et qu’il doit le faire aussi. Le septuple champion du monde voit la silhouette du Red Bull arriver dans les rétroviseurs et annonce à son ingénieur que Verstappen pourrait déjà le dépasser dès le premier tour avec le DRS. Bonnington répond en disant à Hamilton que s’il ne peut pas garder Verstappen derrière lui pour penser à gérer les pneus. Quelques secondes plus tard Verstappen affianca Hamilton à l’extérieur dans la longue demi-droite qui mène au virage 9 et le passe avec une aisance qui ne peut que laisser pantois. RB19 vole aux côtés de W14 en le laissant littéralement sur place, plusieurs mètres avant le point de freinage à la fin je m’étire. Nous avons récupéré les données de Hamilton et Verstappen pour faire quelques considérations supplémentaires.
Différence de vitesse maximale de 27 km/h
Tout d’abord, après avoir vu le message de Bonnington, nous avons superposé le tour 12 d’Hamilton (vert) avec celui de son tour précédent (blanc) pour comprendre si le Britannique avait en quelque sorte levé le pied laisser passer le rival hollandais, e La réponse est simplement non. Comme on le voit sur le tracé de l’accélérateur, Rimane Hamilton dans les deux cas intégralement sans délai tout au long du tronçon du virage 7 au virage 9, touchant une vitesse de pointe similaire à celle du tour précédent, donc de sa part il n’y a aucune facilitation d’aucune sorte à dépasser. Une fois les dépassements subis, Hamilton aborde le troisième secteur de manière particulièrement lente, à la fois en raison de la perturbation aérodynamique de la voiture de Verstappen et, probablement, en raison de ramener les pneus dans la fenêtre de température appropriée, après l’intense utilisation des premiers tours. En ce qui concerne Verstappen, notons tout d’abord comment, dans le tronçon qui va du virage 5 au virage 6, le Néerlandais, grâce à l’aspiration d’Hamilton, même sans le DRS, parvient déjà à enregistrer une différence de vitesse de 14 km/h à son avantage. Puis au tirage suivant, avec le DRS ouvert, il atteint un vitesse maximale de 325 km/h contre moi 298 à Hamiltonavec un différentiel alors la vitesse est de 27 km/h.
Ce n’est pas combien, mais quand
Bien que 27 km/h soit un chiffre qui peut sembler choquant, ce n’est pas vraiment ça pour impressionner plus. Les différences de vitesse de pointe entre les voitures avec DRS ouvert (avec aspiration) et les voitures avec DRS fermé sont toujours présentes rouler à 20 ou 30 km/h selon la situation, donc en valeur absolue ce « delta » ne serait pas si sensationnel. Normalement mais ces différentiels ils sont accessibles tout au bout des tronçons, lorsque le moment du freinage approche. Ce qui est étonnant dans ce cas, c’est combien de temps Verstappen parvient à ouvrir le différentiel de vitesse et de dépasser Hamilton. Nous avons indiqué par une flèche où la ligne de vitesse de Max cesse de croître rapidement, révélant le moment où le Néerlandais sort du sillage de Mercedes pour le soutenir et déjà à cette époque l’écart entre les deux vitesses est de 24 km/h. Nous avons également fait un calcul avec les données de position et nous comprenons que Verstappen a rejoint Hamilton environ 420 mètres avant le virage 9pour lequel on parle littéralement de des centaines de mètres avant le point de freinage.
Comparé aux autres coureurs avec DRS, Verstappen n’est pas plus rapide à long terme, mais est supérieur en termes d’adhérence
En regardant les données d’autres coureurs avec DRS ouvert, ce que nous remarquons pour Verstappen ce n’est pas une vitesse de pointe particulièrement élevéecomme mentionné ci-dessus, surtout adhérence nettement supérieure dans le virage rapide 6, qui mène au sprint, qui indique donc la possibilité d’avoir une charge verticale malgré le fait d’être dans le sillage. Ensuite, il se démarque une progression initiale quasi irrésistible pour le néerlandais, merci à combinaison mortelle d’aérodynamique et de mécanique qui permettent la arrière du RB19 pour rester collé à l’asphalte, déchargeant toute la puissance du Power Unit au sol, et en même temps pour faire baisser la résistance aérodynamique.
Au final ce n’était certes pas un dépassement pour l’anthologie, mais le « décapage de peinture » de Verstappen à Hamilton reste un symbole de la supériorité actuelle de Red Bull sur la concurrence.