Ça risque d’entrer dans l’histoire Rupert Staderl’ancien PDG d’Audi, qui pourrait bientôt devenir le premier cadre supérieur à être condamné dans le cadre du scandale Dieselgate qui a secoué Volkswagen et le monde automobile dans son ensemble depuis le milieu de la dernière décennie.
Risque carcéral
Hier, en effet, un tribunal de Munich a exprimé une évaluation préliminaire selon laquelle une accusation de fraude contre Stadler et deux autres accusés a été agréé. Outre Stadler, l’accusation a également été certifiée contre l’ancien dirigeant d’Audi Wolfgang Hatz et un ingénieur nommé Giovanni Pamio: comme le rapporte Autonews, qui cite le président du tribunal susmentionné, Stefan Weickert, i trois accusés pourraient être condamnés à des peines de prison, ce qui serait suspendu uniquement en cas d’aveu complet.
Deux autres anciens ingénieurs mis en examen
Dans le cadre de la même allégation, remontant à 2020, il y aurait aussi un quatrième accusé, également ingénieur, mais dans cette affaire, le tribunal de Munich lui-même n’a trouvé aucune preuve significative d’un crime. Nous rappelons que, selon la loi allemande actuellement en vigueur, le délit d’escroquerie est passible d’une peine d’emprisonnement d’un maximum dix ans: dans le cas de Stadler et des deux autres ingénieurs mis en examen, la condamnation définitive est attendue dans les prochains mois.
Frais différents
Selon les procureurs, cependant, les trois ingénieurs ont manipulé les moteurs diesel de manière à respecter les valeurs légales d’émissions d’échappement sur le banc d’essai, mais pas sur la route. Stadler, en revanche, est accusé de ne pas avoir arrêté la vente des voitures « manipulées » une fois que le scandale du Dieselgate a éclaté. Déchu au lieu de cela, les autres accusations portées contre les accusés eux-mêmes : nous parlons d’implication indirecte dans la falsification de documents et la publicité mensongère liée à de faux niveaux de pollution automobile.