Domenicali et la F1 du futur : l’idée des rotations
Stefano les dimanches il ne recule pas sur son idée d’un calendrier F1 pour l’avenir. L’équilibre doit s’articuler autour d’un chiffre précis : 24 Grands Prix, d’ailleurs le maximum défini par l’Accord Concorde. Une limite que le président du Cirque ne veut pas toucher, même face aux demandes toujours plus nombreuses de nombre et de charme. Pour chaque question, Domenicali souhaite néanmoins garantir aux personnes ayant les conditions requises une présence au moins « à temps partiel » en Formule 1.
Considérant que les propositions les plus riches viennent de l’extérieur de l’Europe, l’idée de Domenicali est d’alterner certains rendez-vous sur le Vieux Continent, d’une part pour respecter la limite annuelle de 24 généralistes, d’autre part pour donner une représentation à tout le monde à moyen terme. Tout en respectant des critères géographiques : de même qu’il sera difficile d’avoir deux courses en Italie la même année après 2025 (de l’aveu du président de l’ACI Angelo Sticchi Damiani), la coexistence entre l’hypothétique GP de Madrid et celui de Montmeló apparaît également impossible. .
Les mots du dimanche
« Je pense qu’avoir à la fois Madrid et Barcelone n’est pas possible. Nous avons eu deux courses espagnoles jusqu’en 2012 (Valence et Montmeló, non) mais l’entreprise n’était pas si grande à l’époque. Aujourd’hui nous avons un calendrier global, moins centré sur le Vieux Continent. En Europe, je m’attends à voir des courses où le principe de rotation peut être appliquémais pas deux événements dans un même pays la même année», ce sont les mots de Domenicali.
« Je ne sais pas encore quelles courses seront tournées. Il y a déjà des discussions avec certains circuits et c’est un aspect que nous clarifierons formellement au cours des deux prochaines années« , a-t-il conclu. Parmi les événements qui pourraient sauter quelques saisons figurent Monte-Carlo, Imola, Monza (contrat expirant fin 2025), Silverstone (dont le contrat expire fin 2025) et Montmeló (expirant fin 2026). Spa-Francorchamps semble plus solide, qui n’a en théorie pas de contrat pour le prochain championnat du monde mais a commencé à se renouveler d’abord : c’est aussi une piste non seulement iconique mais aussi technique et l’une des plus apprécié des chauffeurs. L’exemple de Spa a été suivi par Monza, qui ne commencera cependant les travaux qu’après le grand prix du 3 septembre : la réussite du rendez-vous sera essentielle pour assurer une présence solide et constante au calendrier dans les années à venir.