Dans ce qui est reconnu comme l’université des deux roues, la piste de arbres a accueilli l’une des épreuves les plus spectaculaires d’une compétition automobile comme le DTM, qui a vu le triomphe absolu de l’Allemand Marco Wittmann. Le pilote de la BMW, tout en subissant une pénalité de cinq secondes, il a également conquis la plus haute marche du podium au terme d’une course-1 plein de rebondissements du feu vert au drapeau à damier, se refermant devant l’Italien Mirko Bortolotti et surtout au Néo-Zélandais Liam Lawson. Ce dernier, grâce à la troisième place et au départ simultané de Van der Linde de la zone des points, il a également évincé le Sud-Africain de la tête du classement du championnat du monde.
Une sortie du top 10 caractérisée par l’entrée de la Safety Car au 15e tour, qui a contraint l’ancien leader de la catégorie non seulement à poursuivre avec la voie des stands bloquée juste au moment où il avait prévu l’arrêt, mais aussi à devoir forcément annuler l’avantage créé entre lui et les poursuivants directs, ne faisant l’entrée obligatoire aux stands qu’à l’occasion du dernier tour. Une circonstance qui l’a ensuite ramené à 12e place le final. En attendant, une fois les hostilités reprises, le circuit d’Assen a mis en lumière la bataille pour la victoire entre Wittmann, Lawson et le rookie Bortolotti, wild-card au volant de la Lamborghini.
L’Allemand de BMW, pour tenter de surclasser son rival néo-zélandais, a pourtant poussé ce dernier hors trajectoire avec un mouvement qui a coûté une pénalité de cinq secondes. Cependant, au tour 27, Wittmann réussit tout de même à créer l’avantage nécessaire entre lui et Lawson, lui-même bloqué par Kévin Rockenfeller. Le pilote Audi a en effet résisté aux attaques de Red Bull-Ferrari, qui se sont avérées plus tard décisives dans la lutte pour la victoire.
Comme si cela ne suffisait pas, Bortolotti lui-même a su profiter de cette situation inédite, mettant le Néo-Zélandais après le doublage. Même avec l’amertume d’une troisième place, Lawson peut se consoler avec la conquête d’une récolte de points suffisante pour se placer en tête du classement, avec un avantage de huit points sur un malchanceux Van der Linde.