Coup du chapeau Jaguar
Même sur le nouveau circuit urbain de San Paolo, les émotions que la Formule E réserve habituellement à ses passionnés ne manquaient pas, cette fois avec un E-Prix de marque Jaguar. Gagner la première course de cette catégorie au Brésil était en effet un parcours impeccable Mitch Evansqui a réalisé une excellente stratégie mise en œuvre par son équipe en terminant devant Nick Cassidy et coéquipier Sam Oiseau. De cette façon, Jaguar réalise un véritable trioletgrâce à l’Envision de Cassidy piloté par le moteur de la société britannique.
Les contacts n’arrêtent pas Wehrlein
Un E-Prix qui, au moins dans les premières étapes, a vu les pilotes en pleine maîtrise de l’énergie de leur voiture, avec Stoffel Vandoorne capable de défendre sa pole position tout en gardant le leadership sur la Porsche de Da Costa. Pourtant, déjà au freinage du premier virage, les premiers dieux ne manquaient pas de nombreux contacts chez les monoplaces, à commencer par la sMortara, déjà contrainte de rentrer aux stands suite à une avarie sur l’aileron avant suite à un léger choc avec Cassidy. L’accident qui a mis Norman Nato hors de combat était décidément plus lourd, contraint à l’abandon après avoir violemment renversé l’une des McLaren. Pour le Maserati, de plus, le malheur ne s’atténue pas : alors que Mortara sera alors le protagoniste d’un autre accrochage pendant la course, Günther est lui aussi percuté lors du premier tour par Buemi, et par la suite pénalisé de 5 secondes pour ne pas avoir respecté les indications de la Management Race pendant le régime du drapeau jaune. Presque « miraculeux » est l’absence totale de conséquences pour Cassidy, qui percute Evans dans la ligne droite lors d’une tentative de dépassement sans subir aucun dommage. Une course qui a vu l’entrée en scène de Voiture de sécurité par ben due volte: dans le premier cas suite au désistement de Fenestraz suite à des problèmes techniques, mais surtout, dans le second, suite au sensationnel ko à Jake Dennis, tamponné par Dan Ticktum. Sur un circuit caractérisé par de longues lignes droites, Jaguar met en œuvre une stratégie d’activation des modes d’attaque qui s’avérera fructueuse, avec Cassidy, devenu entre-temps leader après avoir dépassé Vandoorne, qui ne pourra rien faire pour se défendre de le retour d’Evans. Dans les derniers tours (portés à 4 grâce aux deux voitures de sécurité), le Néo-Zélandais prend la tête du classement, se défendant des tentatives de dépassement de Cassidy dans le tout dernier tour. La gestion de l’énergie récompense surtout Bird, qui dépasse les deux DS Penske de Vandoorne et Vergne (ainsi que Da Costa, qui a commis une erreur de freinage au premier virage) pour passer en troisième position. Pour souligner le grand retour de Pascal Wehrlein du 18° au 7° postece qui permet à l’Allemand de conserver la tête du classement mondial également grâce à l’abandon de Dennis.
E-Prix San Paolo 2023, ordre d’arrivée
PDV. | PILOTE | ÉQUIPE | TEMPS/GAP |
1 | Mitch Evans | Jaguar TCS | 53:35.536 |
2 | Nick Cassidy | Envisager | +0,284 |
3 | Sam Oiseau | Jaguar TCS | +0,507 |
4 | Antoine Félix da Costa | TAG HeuerPorsche | +3.487 |
5 | Jean-Eric Vergne | DS Penske | +4.042 |
6 | Stoffel Vandoorne | DS Penske | +4.576 |
7 | Pascal Wehrlein | TAG HeuerPorsche | +5,659 |
8 | Jacques Hugues | Néom McLaren | +6.141 |
9 | René Rast | Néom McLaren | +7.403 |
dix | Sébastien Buemi | Envisager | +7.976 |
11 | Maximilien Günther | Maserati MSG | +15.192 |
12 | André Lotterer | Avalanche Andretti | +15.345 |
13 | Lucas Di Grassi | Mahindra | +19.247 |
14 | Et Ticktum | NIO 333 | +19.398 |
15 | Frites Robin | ABT Cupra | +20.751 |
16 | Olivier Rowland | Mahindra | +26.465 |
17 | Sergio Sette Câmara | NIO 333 | +31.514 |
18 | Edouard Mortara | Maserati MSG | À la retraite |
19 | Nico Muller | ABT Cupra | À la retraite |
20 | Jacques Denis | Avalanche Andretti | À la retraite |
21 | Sacha Fenestraz | Nissan e.dams | À la retraite |
22 | Norman OTAN | Nissan e.dams | À la retraite |
Rendez-vous à Berlin
Fort de ces résultats, la Formule E quitte le Brésil pour se remettre sur les rails dans un peu plus d’un mois en Europe, et plus précisément à Berlin. Les deux prochaines manches du championnat du monde se dérouleront dans la capitale allemande du 22 au 23 avril, valables pour les manches 7 et 8. Contrairement à São Paulo, Berlin a déjà accueilli une course valable pour le championnat du monde, de 2015 à aujourd’hui. A l’exception de la saison 2015-2016, qui s’est déroulée le long de la Karl-Marx-Allee, toutes les autres se sont déroulées à proximité de laAéroport Tempelhofqui accueillera cette année encore la catégorie reine des monoplaces 100 % électriques.