Le retour d’Alono
Lo Le début de saison extraordinaire de Fernando Alonso et surtout Aston Martin, avec deux troisièmes places récoltées par le pilote espagnol lors des deux premières courses derrière les dominants Red Bull de Max Verstappen et Sergio Perez, a ramené le double champion du monde sur le devant de la scène en Formule 1. A 41 ans âgé de presque 42 ans, l’ancien pilote McLaren, Ferrari et Renault vit une deuxième jeunesse, lui enlevant enfin ces satisfactions sportives qui lui ont été refusées pendant tant d’années en raison des performances sans intérêt des équipes pour lesquelles il s’est retrouvé à courir. En effet, Alonso est unanimement reconnu comme l’un des pilotes les plus rapides et les plus talentueux jamais vus en Formule 1 à partir du début des années 2000 et par beaucoup il est placé au même niveau que les différents Schumacher, Hamilton et Vettel, qui ont pourtant remporté bien plus de courses et de titres que lui.
« Seulement » deux titres mondiaux
La ‘étroitesse’ du palmarès d’Alonso – même si on parle toujours d’un double champion du monde capable de gagner 32 GP en F1 – cela dépendait de certains des choix malheureux en termes de transferts d’une équipe à l’autre. En effet, après les triomphes avec Renault en 2005 et 2006, Alonso s’est souvent trompé sur le moment et la destination de ses changements d’équipe, arrivant à McLaren lorsqu’un très jeune Lewis Hamilton a fait ses débuts à ses côtés, « survivant » seulement un an dans un climat d’une rivalité féroce, puis subissant – pendant les années de son séjour chez Ferrari – la domination de la combinaison Red Bull-Vettel. Encore plus dommageable du point de vue des chiffres a été la décision de revenir à McLaren en 2015, y restant jusqu’en 2018. Eddie Jordanancien patron de l’équipe qui portait son nom, fait partie des initiés convaincus qu’avec des choix plus prudents, la carrière d’Alonso aurait pu prendre une tout autre parabole.
Suzuka, dépassant Schumacher : une déclaration de grandeur
«Je me souviens avoir vu Alonso dépasser Michael Schumacher à l’extérieur sur une piste mouillée dans un virage très difficile à Suzuka, au Japon. [laréférenceestauviaducréaliséparl’Asturienen2005àlacourbe130R)[ilriferimentoèalsoprassocompiutodall’asturianonel2005allacurva130R) et je me suis dit ‘oh mon dieu, comment peut-il faire ça?’ Jordan a déclaré au site OLBG – Plutôt UNlonso a réussi à faire ce geste et à partir de ce moment, j’ai pensé qu’il était destiné à la grandeur“. Au total entre les saisons 2007, 2010 et 2012 à Alonso il ne manquait que huit points pour avoir trois autres titres mondiaux sur le tableau d’affichage. Mais le destin, la piste et même le marché en ont décidé autrement, le laissant avec « seulement » deux championnats du monde de F1 dans son coffre-fort.
Enfin le bon geste
« En fait je lui reproche de ne pas avoir gagné quatre, six ou peut-être même des ne pas avoir été huit fois champion du monde – a fait remarquer Jordan, se référant précisément au manque d’intuition montré à certaines occasions par Alonso lors de la signature d’une nouvelle équipe – il aurait dû mieux choisir ses équipes. A 30 ans, Alonso a parié sur l’argent, alors qu’il aurait pu choisir une autre voie ». Le dernier « appel », à Aston Martin, était cependant parfait. « Maintenant, il a de nouveau compris qu’il a une équipe autour de lui qui a suffisamment de qualités pour lui donner une bonne voiture, mais il ne battra pas les Red Bull dans la course au titre. Mais je pense qu’il va gagner quelques courses cette année», a conclu Jordan.