Le ministre des Transports revient pour parler de la question de la transition des mobilités, pointant du doigt l’Union européenne
Posté sur

Le choc politique autour de l’arrêt de la vente de voitures à moteur diesel et essence ne s’est pas complètement apaisé après l’accord conclu pour l’exemption des e-carburants. En effet, l’Italie fait toujours pression pour inclure les biocarburants, les négociations en cours entre la Commission et les représentants du gouvernement se poursuivant à Bruxelles. En attendant, cependant, Matteo Salvini donne un nouveau coup de pouce aux voitures électriques, qui continue de ne pas aimer l’imposition des VE dans cette transition énergétique et technologique de la mobilité.
Salvini attaque l’UE et les voitures électriques
Le ministre des Transports a pris la parole lors d’un rassemblement organisé à Udine à l’occasion de la campagne électorale pour les élections régionales en Frioul-Vénétie Julienne. Le vice-Premier ministre a notamment pointé du doigt l’Union européenne et la Chine, insinuant quelques doutes sur le bien-fondé des politiques mises en œuvre et supposant une implication du géant asiatique dans les choix effectués, soulignant à quel point les scandales qui ont éclaté ces derniers mois et qui ont impliqué certains responsables de l’UE pourraient être le test décisif de cette soumission à Pékin : « L’Europe qui veut protéger l’environnement ne peut pas nous lier pieds et poings aux Chinois »disait Salvini dans les passages repris par La Repubblica. « Parce que l’Europe qui veut imposer les voitures électriques à tout le monde est un truc qui n’a pas de sens, qui se fait virer en Italie et qui aide la Chine. Et puis je doute que, puisque le Parlement européen a trouvé quelqu’un qui avait des valises pleines de cash en provenance de pays islamiques, eh bien, qui sait si dans un moment ils n’en trouveront pas d’autres pleins de cash arrivant de Chine pour voter certaines lois anti- Italien, anti-européen et ne favorise que le géant d’outre-mer ».