Que l’avenir de la mobilité soit électrique est désormais une certitude établie. Il ne reste plus qu’à comprendre pour chacun d’entre nous quel est le bon moment pour procéder au changement de voiture e passer à une voiture 100% électrique. Car si la direction dans laquelle s’oriente la transition semble déjà assez marquée, les délais avec lesquels ce processus s’achèvera sont loin d’être évidents. Et pour beaucoup, passer à une voiture électrique du jour au lendemain n’est peut-être pas le meilleur choix. C’est pourquoi il est bon avant de prendre une décision en la matière posez-vous des questions, et sur la base des réponses, de comprendre vers quel régime il est préférable de se pencher.
Combien de kilomètres parcourons-nous en un an ? Sur quelles routes parcourons-nous la plupart de ces kilomètres ? Et avons-nous la possibilité de recharger notre voiture à la maison ou dans le garage ? D’après Il Foglio en kiosque ce matin, cela suffit trois questions pour comprendre si c’est vraiment le bon moment pour passer d’une voiture thermique à une voiture électrique, ou s’il vaut mieux laisser passer un peu plus de temps. Une étude menée par des chercheurs du laboratoire MOVE du Politecnico di Milano nous apprend que 13% des propriétaires d’une voiture particulière pourraient immédiatement acheter une voiture électrique sans changer leurs habitudes, allant égaliser les coûts d’une voiture à essence en moins de huit ans, évidemment profitant des incitations de l’État à l’achat et du droit de timbre qui permettent à divers modèles de coûter moins de 20 000 euros. Et pour ceux qui n’utilisent la voiture qu’en ville ou en tout cas pour voyages de courte durée, électrique peut être le meilleur choix.
Bref, pour beaucoup, choisir si et quand prendre la route électrique est encore un dilemme. Mais ce sera pour peu de temps : les gouvernements nationaux s’adaptent à la proposition de la Commission européenne qui prévoit une interdiction de vente de voitures thermiques à partir de 2035, et les constructeurs automobiles suivent également la même tendance en fixant des délais au-delà desquels ils ne commercialiseront pas des modèles plus traditionnels. Si passer à l’électrique représente aujourd’hui un choix, alors, dans quelques années, il se transformera plutôt en régner suivre.