Il n’y a pas que la gigafactory de Stellantis promise dans celle de Termoli, ou la très convoitée usine Intel pour laquelle Turin est un fort candidat. D’autres entreprises qui entretiennent des relations étroites avec l’Italie évaluent également attentivement de nouvelles usines de production qui pourraient créer des emplois (rendre la politique heureuse) tout en alimentant un marché automobile qui a besoin de trouver de nouvelles motivations.
Selon les rapports de la Corriere della Sera est StMicroelectronics et Fincantieri ils ont des projets intéressants en jeu qui peuvent rapprocher l’électronique et l’automobile. En partant de la société italo-française, l’intention est de continuer à investir dans nouvelle usine à Agrate Brianza, qui envisage de lancer le fabrication de puces au second semestre de l’année prochaine en partenariat avec la société israélienne Tower Semiconductor. Ce dernier contribuera avec des techniciens et des machines. La semaine dernière, StMicroelectronics a annoncé avoir fabriqué des plaquettes de carbure de silicium (SiC) de 200 mm de diamètre et travailler sur des plaquettes de 300 mm. L’objectif est de réduire le coût unitaire de la puce unique et d’utiliser moins d’énergie. Le tout au profit des applications automobiles.
Fincantieri, d’autre part, envisage de construire une nouvelle usine pour la production de batteries à lithium pour la mobilité électrique, à placer sur les voitures et surtout sur les bus de nouvelle génération. Il existe déjà un accord avec la région du Latium pour le développement d’une usine à Piedimonte San Germano, près de Frosinone. Tout cela découle de la joint-venture Power4Future signée en mai avec le groupe Faist Electronics, une société spécialisée dans le développement et la fourniture de systèmes complets de stockage d’énergie électrique comprenant des dispositifs de contrôle et de puissance. Par ailleurs, Fincantieri et Enel Green Power Italia ont décidé d’entamer une collaboration pour la fourniture d’hydrogène vert aux unités navales et aux utilisateurs industriels de la zone portuaire : là aussi il s’agit de transport et d’énergie « alternative » qui peuvent non seulement créer des emplois. , mais aussi un savoir-faire très utile pour l’avenir.
(image de couverture : Skoda)