L’Italie dit toujours non à la nouvelle réglementation Euro 7 sur les émissions des moteurs diesel et essence. Le gouvernement présidé par Giorgia Meloni avait déjà souligné son opposition aux nouvelles normes convenues par l’UE, qui devraient entrer en vigueur en 2025. La question a été à nouveau abordée par Matteo Salvini lors du Conseil Transport de l’Union européenne.
Euro 7 nocif
Le MIT a ensuite par une note voulu souligner la position de l’exécutif, avec « L’Italie qui considère l’Euro 7 néfaste pour l’industrie automobile. » Selon l’exécutif, l’introduction de la réglementation Euro 7 sera néfaste pour le secteur, surtout du point de vue de l’emploi et de l’impact sur les entreprises du secteur, avec les nouvelles normes qui finiront par « pénaliser les entreprises et les travailleurs”.
Les constructeurs automobiles avec l’Italie
La position de l’Italie est également bien considérée par les constructeurs automobiles, qui se sont plaints à plusieurs reprises que l’introduction des normes Euro 7 entraînerait une augmentation des coûts des voitures, tant du point de vue de la production que de celui des listes de prix pour les clients finaux.
Pas seulement l’Euro 7 au Conseil Transports de l’UE
Lors du Conseil Transport de l’UE, d’autres sujets ont également été abordés, comme par exemple la réforme du code de la route, sujet qui a été noyé à plusieurs reprises ces derniers mois et qui est aujourd’hui à nouveau d’actualité avec la volonté d’intervention du Gouvernement rapidement. L’idée de Salvini est de ramener activement l’éducation à la sécurité routière dans les écoles, mais aussi de montrer une tolérance zéro envers ceux qui conduisent en état d’ébriété. L’objectif déclaré du gouvernement sera de réduire les accidents sur les routes italiennes, visant à réduire le nombre de morts et de blessés d’ici la fin de la décennie.