Le MotoGP comme la F1, dans l’après-Covid c’était la symbiose
La série MotoGP illimité ce n’était que le premier acte d’un processus qui conduit le MotoGP à copier de plus en plus la Formule 1. Au cours des deux dernières années, non seulement le produit Netflix est arrivé, mais aussi le défilé des pilotesles courses Sprint et la chanson thème pompeuse d’avant-course.
Arme à double tranchant
Reprendre des formats réussis (ou supposés réussis) ailleurs est un signe d’humilité qui fait honneur au MotoGP. En revanche, la catégorie reine du Championnat du monde devrait chercher une identité plus marquée, sinon elle risque de mimer la Formule 1 et d’obtenir le résultat inverse : il n’est pas certain qu’un format aura la même appréciation s’il est reproduit dans deux contextes différents. Surtout si ensuite, pour des questions vraiment importantes (comme la sécurité, la crédibilité des sanctions et l’organisation logistique), le championnat laissait beaucoup à désirer lors de la première course de l’année, à Portimão.
Les mots d’Ezpeleta
Le PDG de Dorna, Carmelo Ezpeleta, n’est cependant pas préoccupé par les critiques qui s’adressent au MotoGP : « j’avance, Je continue de copier tout ce qui peut être copié. Bien sûr, on ne peut pas prendre tous les formats de la Formule 1, par exemple on ne peut pas faire de longues courses de deux heures car les motos et le physique ne le permettent pas», a-t-il raconté aux micros de Cadena COPE. « Dans certains cas mineurs, j’imagine que la Formule 1 copiera tout ce qu’elle peut de nous, et ce serait idiot de ne pas le faire. Nous sommes des catégories complémentaires, ce qui marche pour l’un marche pour l’autre“.
Le week-end commun
Ezpeleta, avec le président de la Formule 1 Stefano Domenicali, étudie même un week-end commun entre le MotoGP et le Cirque. Il ne s’agit pour l’instant que d’une première ébauche d’une idée à développer et qui ne pourra être mise en pratique que dans quelques années : le plus gros problème concerne la sécurité, puisque les deux catégories ont des normes différentes. Mais cela ne semble pas être un obstacle insurmontable : ce n’est pas un poisson d’avril, cela fait partie de l’automobile du futur.