Le GP d’Émilie-Romagne annulé non seulement pour la F1
L’annulation du Grand Prix d’Emilie-Romagne a forcément retiré du calendrier de la Formule 1 un rendez-vous de championnat du monde qui ne sera pas récupéré cette année, avec la Cirque qui jouera donc un total de 22 événements contre les 23 initialement prévus. L’annulation du week-end de course est un aspect qui a non seulement affecté la Formule 1, mais également ses catégories juniors telles que la Formule 2 et la Formule 3, qui seraient de retour en piste ensemble pour la première fois depuis la manche de Melbourne qui s’est tenue début avril. En réalité, la F2 avait déjà disputé la manche de Bakou à cette période, mais en l’absence de la F3, qui était justement absente de la manche australienne.
F3 à Monaco après presque 20 ans
De plus, ce week-end à Albert Park représentait une nouveauté absolue pour cette série qui n’avait jamais, au cours de son histoire, inscrit une étape à son calendrier. Australie. Une nouvelle entrée qui s’ajoute à l’autre grand rendez-vous inclus dans le championnat de cette année, qui concerne le revenir à Monte Carlo pour la première fois en 18 ans, soit depuis 2005. Si l’on exclut la course de 2012, lorsque la série était connue sous le nom de GP3, la Formule 3 aurait dû prendre la piste de la Principauté également en 1997, l’événement qui a ensuite été annulé également dans ce cas devant être inclus en 2005.
Le talent du jeune Hamilton
Une saison au cours de laquelle il y avait quelques jeunes pilotes à leur « novice » avec des monoplaces, ces derniers qui feront ensuite le saut de qualité en Formule 1 dans les années suivantes jusqu’à même conquérir plus d’un titre mondial dans le Cirque. Cette année-là, il y avait des marques alors peu connues au niveau international comme celles de Lucas di Grassi, Adrian Sutil et Paul di Resta, mais surtout celles de Sebastian Vettel et Lewis Hamilton. Le Britannique est celui qui a presque entièrement dominé la manche de Monte-Carlo il y a 18 ans, avec une performance irréprochable qui a également contribué à son affirmation dans le championnat F3.
2005 : une année presque infaillible
Si l’on exclut les affirmations de James Rossiter dans la Course 2 à Hockenheim et de Sutil à Spa-Francorchamps, également dans la Course 2, Hamilton s’est présenté pour la quatrième manche de la saison à Monaco avec un total de quatre victoires en six courses. Pour l’Anglais de l’équipe ASM Formule 3, alors identifié par McLaren et Ron Dennis comme la meilleure promesse de l’équipe de Woking, le rendez-vous monégasque s’est avéré être un véritable domaine, avec la pole position obtenue lors des qualifications et de la victoire dans les deux coursesréalisant également le meilleur tour en course 2. Un feeling, celui entre Hamilton et la Principauté, confirmé également l’année suivante en F2, où il sort champion avant ses débuts en F1 en 2007. Par ailleurs, le GP de Monaco en F1 au nom d’Hamilton est présent à côté de celui du vainqueur de trois éditions : 2008, 2016 et 2019, à égalité avec son ancien coéquipier Nico Rosberg, Stirling Moss et Jackie Stewart. Il n’en reste pas moins que le pilote qui remportera le Monte Carlo Round de cette année sera automatiquement « l’héritier » d’Hamilton en F3.