La production automobile britannique a atteint des niveaux proches de i en juillet les plus bas sommets jamais enregistrés. Selon les rapports du SMMT, au cours du septième mois de l’année, les volumes ont diminué de 37,6% par an pour atteindre 53 438 véhicules, un chiffre jamais vu au Royaume-Uni depuis exactement 65 ans. Il y a deux causes principales qui ont conduit à ce scénario : la crise provoquée par la pénurie de puces électroniques et de semi-conducteurs, et l’apparition de nouvelles épidémies de Coronavirus qui ont contraint une grande partie du personnel à s’isoler.
Avec l’augmentation des cas de Coronavirus, en effet, des centaines de milliers de personnes ont été retrouvées de l’application de suivi des infections du NHS du Royaume-Uni, et il a été recommandé de s’auto-isoler. Un coup dur pour les usines de fabrication au Royaume-Uni, qui ont également dû faire face aux habituelles fermetures estivales. Le scénario britannique prend deux tournures différentes dans cette phase : d’une part, nous procédons à une modification de la méthode de traçage des infections afin de réduire le nombre de salariés contraints de s’auto-isoler, tandis que d’autre part la pénurie des semi-conducteurs et des puces électroniques continue de faire rage, même avec conséquences pires que prévu. Ce qui est certain, c’est que la Grande-Bretagne traverse une période qu’elle n’a pas connue depuis 1956.