Après Honda et Mercedes, Ferrari est également attendue par un augmentation des performances lié à l’introduction d’un nouveau groupe motopropulseur par rapport à celui avec lequel Charles Leclerc et Carlos Sainz ont débuté le championnat 2021 à Sakhir à Bahreïn. En termes de composants et de structure, les groupes motopropulseurs utilisés lors de ce championnat doivent être identiques par la réglementation, mais Honda et Mercedes ont enseigné qu’en termes de fiabilité et de carburant, il y a place à l’amélioration, souligné par Honda en France au Castellet lorsque Max Verstappen commencé à utiliser le deuxième moteur des trois prévus par le règlement. Mercedes aussi, grâce à des garanties de fiabilité accrues, a libéré plus de puissance dès le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.
Ferrari présentera le unité de puissance numéro trois après le Grand Prix d’Italie à Monza et comme les concurrents mentionnés ci-dessus, les attentes ne manquent pas quant à une augmentation des performances du moteur construit à Maranello. D’après ce que rapporte l’édition de La Gazzetta dello Sport sont attendus environ 10 ch de plus grâce à l’optimisation des modes d’utilisation de l’ERS, en termes d’énergie disponible tout au long du tour. En outre, le fournisseur Shell a développé de nouvelles essences et lubrifiants qui seront utilisés en conjonction avec le lancement de ce groupe motopropulseur.
Charles Leclerc, touché par Lance Stroll au départ en Hongrie, sera très probablement voué à purger une pénalité sur la grille de départ en raison de l’utilisation d’un moteur supplémentaire par rapport aux trois prévus par le règlement, une perspective qui implique également Max. Verstappen. Pouvoir compter sur un moteur plus performant lorsqu’il devra remonter sera important pour le Monégasque et pour Ferrari, qui sera engagé dans la lutte pour la conquête de la troisième place au classement des constructeurs avec McLaren, une équipe actuellement jumelée à celle de Mattia Binotto à 163 points.