Faire un pas en arrière pour pouvoir faire deux pas en avant. On pourrait ainsi résumer, dans une sorte de dicton populaire, la stratégie appliquée par Ferrari pour essayer de réduire le fort problème de consommation de pneus qui avait émergé en début de saison et notamment dans le GP de France. A l’occasion de la course Paul Ricard, Carlos Sainz et Charles Leclerc, qui partaient respectivement cinquième et septième sur la grille, étaient malheureusement sortis de la zone des points à l’issue du Grand Prix. Un effondrement clair que les deux rouges n’ont heureusement jamais répété, montrant une compétitivité nettement plus grande dans les deux courses autrichiennes, à Silverstone et aussi dans la course « folle » de Budapest, bien qu’avec Sainz seul en piste.
En parlant avec le site officiel de la F1, c’était le même directeur d’équipe de Maranello, Mattia Binotto, pour donner une explication à les pas en avant montrés par le SF21 en termes d’usure des pneus. La solution mise en évidence par le numéro un sur le mur rouge apparaît aussi simple qu’elle est – évidemment – efficace. « Ce que nous avons trouvé à la fin est très simple. Si vous usez vos pneus c’est parce que vous glissez. Si vous glissez, il peut y avoir deux raisons et ces raisons peuvent être liées à la configuration. Vous pouvez perfectionner l’arrière de la voiture au freinage, avoir une bonne stabilité derrière mais une voiture qui sous-vire » Binotto a expliqué.
Travaillant sur les réglages de la monoplace et faisant s’adapter les deux pilotes à un réglage différent de la voiture, chez Ferrari, ils semblent avoir surmonté l’obstacle. « Nous avons essayé d’avoir plus d’équilibre en termes de sous-virage et de survirage – a ajouté Binotto – nous avons essayé de moins glisser à l’avant, de mieux gérer les pneus dans ce sens. Je pense que toute mesure prise dans cette direction s’est avérée être la bonne pour faire face à l’usure des pneus. ». « On peut avoir un peu Je compromet le rythme sur le seul tour – a conclu le gérant du Cavallino – mais pas de beaucoup. Je pense que c’est aussi aux pilotes de s’adapter à un autre type de set-up et ils le font. Nous apprenons nous-mêmes un autre type d’équilibre à utiliser« .