Calme apparent
La Ferrari qui approche pas à pas le week-end attendu et chaotique de Bakou, le premier de l’histoire de la Formule 1 au cours duquel se dérouleront deux séances de qualification distinctes et séparées qui formeront les deux grilles de départ du week-end – une pour le Sprint et la ‘ autre pour le GP réel – est traversé par un seul calme apparent. Le team principal Vasseur semble convaincu du bien-fondé du projet, souligne les prétendues avancées de la SF-23 et revient sur le thème de la réorganisation interne pour justifier les adieux prochains du directeur sportif Laurent Mekies, déjà officialisé par AlphaTauri comme prochaine équipe principal étant toujours sous contrat avec Ferrari.
Nervosité dans les coulisses
Derrière son dos la même quiétude de façade est montrée par Charles Leclerc, actuellement plus en avance dans les charts musicaux que dans la ligue, et Carlos Sainz, qui garantit qu’il est passé au-delà de la conclusion très amère du GP d’Australie au début du mois. En réalité, cependant, la sensation est que l’environnement Cavallino, à l’intérieur, ressemble à un casserole pleine d’eau bouillante. Et personne n’est en mesure d’éteindre le feu qui alimente ces tensions. Ce n’est donc pas un hasard si dans le journal turinois L’empreintela reconstruction faite par Stefano Mancini du moment actuel des Ferrari n’est certainement pas pleine d’optimisme et d’espoirs.
La confiance a une limite
« […] Une évasion de Maranello alimentée par l’état de crise est en cours […] ou est-ce un processus naturel de réorganisation ? […] depuis le début de l’année, Ferrari a remplacé le team principal Binotto par Vasseur puis a progressivement perdu Rueda […]Sanchez […] et maintenant Mekies […]. Des rumeurs non confirmées partent également de Cardile, responsable du châssis […]. […] Le challenge pour Vasseur se complique : il doit répandre un climat d’optimisme pour attirer d’importants renforts. […] L’importance est donnée par la capacité des techniciens entrants à apporter de nouvelles idées pour le projet 2024. […] Leclerc jure fidélité à la cause et amour pour Ferrari, mais même sa confiance a une fin. Lorsqu’on lui a demandé si Toto Wolff […] lui a téléphoné pour parler de l’avenir, il lâche un « pas encore […]» qui ouvre toute hypothèse pour l’avenir. […]”.
L’affaire Mekies, et plus encore
Des réflexions similaires sont également menées par Alessandra Retico sur La république. Dans ce cas, l’accent est mis sur manque de mises à jour sur le SF-23 Ce « […] ils arriveront entre Imola et Barcelone. Cela n’aurait aucun sens ici et un week-end avec la première course de sprint de la saison […]” et les adieux, avec une dynamique assez particulière, du directeur sportif défini Mekies « […] un espion sinon du malaise, de l’incertitude. […]. Mekies a un contrat à régler avec Ferrari, qu’il veut préserver : quand on change d’équipe, on apporte aussi avec soi des connaissances et des secrets. Et l’équipe junior de Red Bull, AlphaTauri, est un rival direct […]”. Un peu plus optimiste, cependant, est le lecture de ‘l’affaire Leclerc’: « […] Il y a […] besoin d’un sentiment d’appartenance et de confiance dans le projet. Charles Leclerc l’a toujours, dans sa cinquième année dans le rouge et avec son contrat expirant fin 2024, mais qui sait après un début aussi décevant […]”.